6/10

"L’école est toujours en réparation. Les fédés te cherchent. Certains élèves voient un psy. Greg est interné. Moi pour ce que ça rapporte, jaurais préféré m’en passer."

Après les évènements du tome 1 le jeune Juston se demande ce qu’il va pouvoir faire de la Sentinelle endommagée qu’il a réparé (cela rappelle les débuts de Hulk controlé dans les années 60 par Rick Jones). Confiez un robot destructeur à un gamin de 14 ans dans une petite ville où il n’y a aucun super-héros ou super-vilain pour le contrer et voyez ce qui se passe. Mais Juston a d’autres problèmes. Les fédéraux enquêtent, son secret est sur le point d’être découvert et alors que la Sentinelle est censée lui obéir, elle s’autorépare en profondeur avec notament son système d’autodétection et de destruction des mutants. Eh oui, même dans une petite ville elle peut trouver une cible.
Le dessin s’est voulu au look manga (vouloir n’est pas toujours pouvoir). On remarque néanmoins un superbe sens de la perspective lorsque le fuselage d’un avion se retrouve en position verticale. Dommage que les dessinateurs n’aient pas utilisé un dessin plus classique. Sur le plan du scénario on peut mentionner l’intensité dramatique quand on spécule sur l’identité de la cible de la Sentinelle.
La série se termine sur ce deuxième tome, mais avec une fin ouverte. En fin de volume l’auteur explique les différentes raisons de la suspension (notez qu’il ne s’agit pas d’un arrêt définitif). L’une d’entre elle étant que le scénariste (lui) est un illustre inconnu.

Damien Dhondt

Scénario : Sean McKeever, Dessin : Eric Vedder, Joe Vriens, Scott Hepburn, Sacha Heilig, Erik Ko _ Sentinels 2
(Episodes originaux : Sentinels #7 à #12) _ Marvel France (février 2005) _ Inédit, moyen format, couleurs, 136p. 13 euros