9/10


On se plonge dans ce livre érudit comme dans l’inconscient collectif : on y découvre l’âme humaine et comment elle réussit à conquérir le monde en repoussant toujours plus loin ses peurs des profondeurs...


Cher lecteur ne crois pas trouver une bête compilation de légendes. Ce livre est vraiment complet car, dès le début, il donne à comprendre comment la mer avec son horizon lointain jamais atteint donna à réfléchir sur l’espace et le temps, la constitution de notre planète, et même de notre univers.


Des îles aperçues et jamais atteintes, aux continents et villes englouties, jusqu’à la découverte des Amériques, alors qu’aujourd’hui le monde nous paraît si bien connu, le lecteur de ce livre se plonge avec délices dans la réflexion sur l’avancée de la connaissance humaine.


Des légendes qui s’avérèrent exactes, des monstres marins qui existent, et celles et ceux qui n’existent pas (mais qui sait ?), les vaisseaux fantômes qui ne le furent jamais, mais quand même maudits, mais aussi de vrais vaisseaux fantômes, de ceux qui inspirèrent tant d’artistes, d’écrivains et de musiciens...


Et donc, ce livre, après nous avoir entraîné dans les profondeurs de l’imaginaire qui apporte la connaissance, nous permet de contempler l’immensité de l’imaginaire créateur d’œuvres d’art autant fabuleuses que majestueuses...


Alain Pelosato


Le légendaire de la mer, Jean Merrien, Terre de brume, bibliothèque de poche, 408 pages