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  Sommaire - Sciences -  ESA et la conquête spatiale

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Le méthane de Titan

ESA et la conquête spatiale

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Titan : images stupéfiantes


L’ESA, qui fête ses 30 ans cette année, a d’autres missions ambitieuses dans ses cartons, dont deux concernent Mars : ExoMars consisterait à faire atterrir un robot sur la planète rouge tandis que Mars Sample Return ramènerait sur Terre un échantillon de sol martien. Dotée d’un budget de 41,5 millions d’euros pour l’exploration du système solaire sur la période 2005-2006, l’ESA espère réaliser ces missions martiennes dans les dix prochaines années.

Pour 2005, l’agence européenne lancera le vaisseau Venus Express pour étudier l’atmosphère de la planète Vénus. Elle doit également lancer en novembre le premier satellite du système de navigation Galileo, version européenne du "Global Positioning System" américain, le fameux GPS.

Galileo, qui nécessitera le déploiement de trois autres satellites, représente le "principal objectif" de l’ESA, selon son porte-parole Franco Bonacina. Une réalisation qui aura des retombées concrètes pour le citoyen européen. "Bien sûr, nous n’oublions pas les sciences spatiales, (...) mais nous donnons la priorité à des choses qui profitent au citoyen européen", souligne-t-il.

L’ESA est sur la lancée d’une récente série de succès. L’an dernier, les photos de son orbiteur Mars Express ont apporté les preuves les plus directes de la présence d’eau sous forme de glace sur la planète rouge, selon les chercheurs de l’agence.

Si le robot britannique Beagle 2, qui devait atterrir sur Mars, a disparu sans laisser de trace après s’être séparé de la sonde Mars Express, cette dernière a donné entière satisfaction, livrant des images détaillées de la surface de l’astre.

SMART 1, la première mission de l’ESA à destination de la lune, utilise un nouveau système de propulsion (ionique) et un logiciel de navigation qui permet aux contrôleurs au sol de connaître exactement la position de l’engin dans l’espace. La sonde a atteint l’orbite du satellite naturel de la Terre en novembre, où elle photographie les pôles et utilise une caméra à rayons-X pour fournir des cartes précises de la surface.

En mars, l’ESA a également lancé la sonde Rosetta, qui après dix ans de voyage doit déposer un atterrisseur sur la comète Churyumov-Gerasimenko, afin de chercher des indices sur les origines du système solaire et de la vie sur Terre.

Recueilli par Alain Pelosato

Source :
Matinternet (Québec)




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