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  Sommaire - Cinéma bis et culte -  Maniac Nurses Find Exctasy
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"Maniac Nurses Find Exctasy" de Harry M. Love


 

Titre : Maniac nurses find exctasy
Réal : Harry M. Love
Avec : Susanna Makay
Hajni Brown
Nicole Gyony
Csila Farago
Durée : 74 minutes
Origine : Belgique
Année : 1990
Genre : Troma ! (Gore érotique parodique)
Editeur : Sony
Suite : /
1/6

Résumé :

Une bande d’infirmières maniaques, lesbiennes et nymphomanes se lancent dans un programme d’extermination à grande échelle de l’espèce humaine.

Critiques :

De la série Z idiote sponsorisée par le label Troma, lequel ne sort pas grandi de cette entreprise. Dénué de tout scénario, Maniac Nurses alligne les scènes attendues, dans une tradition héritée du cinéma X.
En effet, on trouve davantage de similitudes entre cette bande amateur et un porno de Dorcel qu’avec Toxic Avenger.
Malheureusement, le mélange sexe et sang ne prend pas. D’une part parce qu’il est bien trop frileux pour convaincre (l’érotisme se limite à du topless et les scènes saphiques sont à peine plus sulfureuses que dans un sitcoms de fin d’après midi) et d’autre part parce que la profonde bêtise de l’ensemble décourage les moins exigeants.
Le fantasme de l’infirmière est trop peu utilisé, malgré la plastique plutôt agréable des actrices. Certes, elles n’ont rien sous la blouse, si ce n’est une petite culotte et un porte-jarretelles affriolant mais cela ne suffit pas à intéresser l’amateur. Quelques timides séances de flagellation gentiment sado-maso ne peuvent relever le niveau d’un produit bien trop sage.
Pour le gore, peu à dire là aussi : quelques explosions de crâne mal fichues et de nombreuses poches à sang vidées sur des blouses blanches. Rien de novateur pour quiconque à déjà vu un film un poil plus saignant que Le Petit Dinausore
Reste l’humour, majoritairement involontaire mais qui peine à arracher un sourire.
Une demoiselle s’offre à sa victime avant de l’abattre et conclut par un exemplaire "je ne pouvais pas te laisser mourir puceau".
Une autre râle de toujours abattre trop rapidement ses proies sans avoir pu en profiter de manière plus intéressante. Elle dénude ainsi une jeune femme et s’apprête à la caresser lorsque, malheureusement, elle la tue involontairement et lâche un tristounet : "oh non, encore !".
A part ça c’est le néant, meublé par d’interminables séquences où les actrices exhibent leurs seins alors qu’une voix off tente de nous expliquer ce qui se passe à l’écran, c’est à dire rien du tout.
Le pire pour un nanar est de ne même pas être assez nul pour provoquer le rire et lorsque ces infirmières sadiques trouvent l’extase, le spectateur ronfle déjà depuis longtemps.
Ensuite, il hésite à visionner pour, se remettre, Le Journal d’une Infirmière ou La Clinique des Phantasmes.
Des films plus cochons et moins pénibles que ce navet ringard.

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