Titre original : Il Mulino delle donne di pietra
Titre US : Mill of the Stone Women
Autre Titre : Le Moulin des Femmes de Pierre
Autres Titres : Horror od the Stone Women
The Horrible Mill Women
Drop of Blood
Mill of the Stone Maiden
Réal : -
Avec : Pierre Brice -
Scilla Gabel -
Wolgang Preiss -
Dany Carrel -
Liana Orfei -
Marco Gugliemi -
Herbert Boehme
Durée : 95 minutes
Origine : Italie
Année : 1960
Genre : Fantastique
Editeur : Neo Publishing

5/6

Résumé :

Un étudiant en art, Hans, découvre un étrange moulin reconverti en macabre musée de cire. Des statues de femmes y posent dans des postures d’agonie. En fait, le propriétaire du moulin, le professeur Wahl, y mène des expériences pour garder en vie sa fille atteinte d’un mal incurable. Pour cela il tue des jeunes femmes et transfuse leur sang à sa fille avant de pétrifier ses victimes.

Critiques :

Une oeuvre internationale au premier sens du terme. Coproduction franco-italienne interprétée par un acteur allemand de premier plan (Wolfgang Preiss, futur interprète du Dr Mabuse), le film fut tourné en Hollande d’après la nouvelle homonyme du flamand Peter Van Weigen, tirée de ses Flemish Tales.
Voici une curiosité qui mérite largement une vision pour quiconque apprécie le cinéma italien des sixties. L’ambiance lourde, l’utilisation du brouillard pour créer un climat inquiétant, les découvertes successives du héros plongé dans une intrigue qui le dépasse, tout cela rappelle évidemment les classiques de Mario Bava et Ricardo Freda tournés à la même époque.
Mais Ferroni n’a pas à rougir de la comparaison : il livre une mise en scène inspirée et use avec talent de ses éclairages bigarés afin de révéler les horreurs commises, misant également sur les ombres et une belle partition musicale pour entretenir le suspense.
Thriller gothique à l’ancienne fonctionnant sur un scénario simple mais efficace et bien entretenu, ce Moulin joue la carte de la suggestion avec bonheur et se révèle une excellente surprise.

BONUS :
Néo ne traite jamais ses films avec mépris et pour un prix des plus modiques, propose une copie restaurée (couleurs un peu passées mais le film a 45 ans et ce n’est guère gênant, au contraire, cela lui confère même un certain charme rétro), la version française, anglaise ou carrément le montage italien original plus long de quelques minutes et réputé introuvable.
Bande annonce, fiche technique et filmographies bien complètes sont également au programme. Quand on pense que certains éditeurs sortent de soi-disant éditions spéciales avec une pauvre featurette et trois bonus promos pour tous suppléments ont applaudit bien fort et on sort le porte-monnaie illico !

SI VOUS AVEZ AIME CE FILM, ESSAYEZ EGALEMENT :

–  L’Homme au masque de cire
–  La Malédiction des Whateley
–  Les Yeux sans Visage

Pizzoferrato Fred (2005)