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« Au printemps de ma troisième année au collège, j’ai trouvé Shibata sous un cerisier en fleurs. »
Hajime Satô a fait la connaissance de Hajime Shibata lorsqu’il l’a découvert enterré jusqu’au cou. La « plaisanterie » de ses « camarades » de classe était quelque peu cruelle. Satô et Shibata ont sympathisé et se sont découvert une passion commune pour le cinéma.
Mais le harcèlement (Ijime) s’est révélé contagieux et Shibata en a également a été victime. Ceci explique son projet de film. Satô a eu l’idée d’une histoire où par vengeance Shibata se multiplierait et tuerait tous les élèves de la classe qui l’ont persécuté.
Le film n’a jamais été réalisé. Mais cinq ans plus tard Satô lui annonce (en souriant) qu’il a réuni les comédiens pour tuer tous ses anciens ennemis du collège.
Satô plaisante-t-il ? C’est peu probable puisque les informations signalent que des personnes ayant le même visage effectuent des kidnappings dans toute la ville.
Dès lors le lecteur s’interroge. S’agit-il d’un thriller ? À moins que le phénomène ne repose sur la science-fiction ou bien le fantastique. Il reste l’explication des hallucinations dont serait victime Satô.
Quoi qu’il en soit l’angoisse se développe et le Mangaka se révèle très doué pour la faire ressentir.
Damien Dhondt
Scénario & Dessin : Katsuya Iwamuro _ Shibatarian tome 1 _ Traduction : Nathalie Lejeune, Lettrage : Miriam Esteban Rossi & Massimo Stella _ Edition Panini manga _ octobre 2024 _ Inédit, poche, sens de lecture japonais, 208 pages _ 7,29 euros
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