Après 40 kilomètres de marche avec un poignard planté dans le dos, la prisonnière est arrivée au centre de détention. Sur place, elle a observé les membres de son ancien gang qui l’avaient trahi embarquer à bord d’un train. La dénommée Kali a estimé qu’il était temps de se libérer. Après avoir abattu une vingtaine de gardes, elle entame la poursuite. Ayant dérobé la moto d’un général, elle suit la voie de chemin de fer qui mène au QG de la « Machine » (le pouvoir local).
Dans cet univers dystopique, les gangs sont la seule force qui s’oppose au pouvoir militaire. Mais le « général » a organisé l’éradication des derniers rebelles, le plus souvent par la trahison interne.
Dans une ambiance western où les armes de poing anachroniques cohabitent avec le hightech la quête de vengeance est brillamment illustrée par l’artiste suédois, que ce soit dans les scènes de combat (incluant parfois la double page) ou bien les scènes oniriques.
De même l’expression des visages révèlent la personnalité des antagonistes qui se révèlent être mus par le sadisme ou bien le pragmatisme.

Damien Dhondt

Scénario : Daniel Freedman, Dessin & Couleurs : Robert Sammelin _ Kali _ Traduction : Basile Béguerie, Lettrage : Thu Van Nguyen _ Edition Bragelonne / Hi comics _ mai 2024 _ Inédit, moyen format, 176 pages _ 24,95 euros