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– « Je ne comprends pas trop les associations qui revendiquent les droits des androïdes. »
Tokyo, en cette année 2059 le jeune employé de bureau Yûgo Sawatari gagne, suite à un tirage au sort, un essai d’une période de 90 jours pour un « androïde Type One ». Les androïdes sont autorisés partout (sauf dans certains pays comme la France). Son collègue Mineo ne se tarit pas d’éloge sur le modèle type One que sa femme et lui ont acheté pour les assister depuis la naissance de leur fille.
Pendant qu’ils discutent des avantages des androïdes Yamaguchi, leur ancien camarade de classe, travaille pour l’APA, l’Association de Protection des Androïdes. Avec sa collègue Fuji il récupère les robots abandonnés illégalement en ville. Certains restent en activité et deviennent des « errants ». D’ailleurs en voici un qui curieusement résiste aux tentatives de désactivation et s’enfuit.
Peu de temps après Hana, l’androïde de Mineo, l’informe que le GPS qui localise sa fille en permanence ne répond plus. Comme la police ne réagit pas assez vite Yûgo et Mineo envoient leurs androïdes sur le dernier lieu de sa localisation et ils découvrent l’impossible.
Situé dans un univers futuriste où ont été mises en place les trois lois d’Asimov ce manga évoque les conséquences économiques, psychologiques et sociales de l’existence des androïdes au sein de la communauté humaine.
Et c’est dans ce monde bien réglé que se profile une anomalie des plus inquiétante.
Notons que grâce au dessin compétent du Mangaka les expressions faciales des androïdes procurent un sentiment de réconfort ou bien d’inquiétude
Damien Dhondt
Scénario & Dessin : Yashima _ Android Type One tome 1 _ Traduction : Frédéric Malet _ Editions Omaké _ février 2022 _ Inédit, poche, sens de lecture japonais, 176 pages _ 7,50 euros
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