La guerrière revient à elle au milieu d’une bataille, ne se souvenant pas comment elle y est parvenue. Un autre combattant, Siegfried, lui explique qu’elle se trouve à Asgard. En pleine bataille la nouvelle venue se souvient de son prénom « Diana », mais pas de son existence précédente. Il semblerait que le lieu où elle se trouve soit l’au-delà, où guerriers et guerrières s’affrontent, meurent et revivent pour festoyer avant de repartir au combat et de mourir à nouveau. Diana s’adapte très vite.
Mais entre deux combats et gorgées d’hydromel Diana fait connaissance avec un écureuil nommé Ratatosk (1). Il la prévient de l’arrivée du Ragnarök et également que l’arbre Yggdrasil est malade.
C’est alors que Diana réalise que de nombreux guerriers morts ne reviennent pas. De plus, personne n’a vu les Valkyries depuis longtemps.
Cet album plonge Diana dans un nouvel univers. Le lecteur est perplexe. Si elle est vraiment morte pourquoi cette Amazone se trouve-t-elle au Valhalla d’Asgard et pas aux Champs Élysées de l’Olympe ?
Et puis à chacune de ses « morts » un mystérieux interlocuteur dont elle ne voit que la silhouette essaie de lui expliquer que sa place se trouve ailleurs.
Après bien des péripéties, Diana découvrira l’identité de son interlocuteur... évidemment... lui. Et après retrouvé sa mémoire et résolu quelques problèmes à Asgard, il est temps pour elle de rentrer chez elle. Seulement rien ne se passe comme prévu.
Le passage de monde en monde correspond à un dessinateur différent qui procure une atmosphère spécifique aux univers explorés. Anecdotiquement, on remarquera qu’à chaque fois Wonder Woman se retrouve vêtue de manière différente. Au cours de ses voyages de monde en monde, le contexte épique cède par moment la place au délire. Il n’est pas certain que cela soit judicieux.

(1) Ratatosk est une créature de la mythologie scandinave. Il est apparu dans une dizaine de jeux vidéo ce qui implique que de nombreux lecteurs de comics doivent le connaître.

Damien Dhondt

Scénario : Michael W. Conrad & Becky Cloonan, Dessin : Travis Moore, Andy McDonald, Phill Thompson & Emanuela Lupacchino, Encrage : Wade Von Grawbadger, Couleurs : Tamra Bonvillain, Nick Filardi & Jordie Bellaire, Couverture : Joshua Middelton, Dessins annexes : Paulina Ganucheau, Becky Cloonan & Sébastian Fiumara _ Wonder Woman Infinite tome 1 : Les mondes au-delà _ Épisodes originaux : Wonder Woman # 770 – 779 _ Traduction : Thomas Davier, Lettrage : Makma, Adaptation graphique : Cécile Rivat _ Edition : Urban Comics, Collection DC Infinite _ janvier 2022 _ Inédit, moyen format, 256 pages couleurs _ 24 euros