Sur la colonie terrienne Tau Ceti 5 le village d’Erechim à 2400 km de la capitale (1) se dépeuple, suite aux exactions des employés du grand propriétaire terrien local. Aussi, le maire a-t-il engagé deux agents d’une société de sécurité privée. Mais il a la surprise de voir arriver une jeune femme et son frère (ce dernier dans un fauteuil roulant). C’est donc sur Jane et John Jones de « Jones & Jones Sécurité » que repose l’avenir du village. Bon, la situation ne peut que s’améliorer. Pas sûr, une mystérieuse créature a fait son apparition. Et lorsque les brutes épaisses du tyran local sont mises en difficulté, il est évident que les problèmes ne font que commencer.
Les auteurs ont procuré à cette histoire de science-fiction une ambiance western. Ce n’est pas expliqué, mais il est possible que les colons terriens aient subi une régression technologique semblable à celle qu’a connu Aldébaran (2) suite à la rupture des communications avec la Terre.
Le dessin d’Icar souligne volontiers l’exotisme avec la faune, les végétaux, et même les minéraux qui indiquent que l’être humain est un étranger sur cette planète.

(1) Cinq jours de voyage pour que le « train » effectue le trajet. Même s’il a fait des arrêts et que la durée du jour sur cette planète soit plus courte que sur Terre il est évident que les moyens de transport ne sont pas très rapides.
(2) cf. le cycle « Aldébaran » de la saga « Les Mondes d’Aldébaran » (Dargaud) dont la saga Ultime frontière ne fait pas partie

Damien Dhondt

Scénario : Leo, Dessin : Icar _ Ultime frontière tome 1 _ Edition Dargaud _ septembre 2014 _ Inédit, grand format, 48 pages _ 13,95 euros