2023

Précisons de suite que la plupart des personnes qui participent à la réalisation de ce film sont des femmes, ce qui n’est pas pour me déplaire…

Une petite fille joue du piano comme une experte alors qu’elle n’a jamais appris. On comprendra plus tard qu’il s’agit de l’héroïne du film, cette vampire qui cherche un suicidaire consentant. Puis on sonne à la porte, c’est un clown avec un « cadeau »… Mr Berlingot. Pas très bon comme animateur… Eh bien, ce sont tous et toutes les vampires et qui vont se régaler.

Ah là là, les problèmes de vampires… La jeune fille (personnage principal) aspire du sang dans un récipient plastique sorti du frigo, mais elle ne veut pas « chasser »… Cela pourrit l’ambiance familiale.

Non… ce n’est pas un film comique, même si l’ambiance y est humoristique.

Et puis sa vie est un enfer à cette pauvre vampire qui n’aime pas quand ses canines poussent… et comme tout vampire, elle ne peut pas manger de la nourriture comme celle des humains, mais seulement du sang humain.

Courageux, non, comme thème ?

Quand la scène est horrible, elle est suggérée par le son du cri des victimes et par le sang sur le crochet de boucher.

C’est un film canadien, avec l’accent du français canadien, et certains mots qui ne sont pas les nôtres.

« Faut qu’tu l’fasses, sinon ch’peux pas te tuer ! »
Et puis la série de « tu l’fasses » est très amusante, avec un brin de drame. Et puis il y a une réflexion sur la mort.

Le scénario est très bien construit, l’actrice est parfaire, comme tous ses collègues (surtout des femmes)…

Alain Pelosato