1957
L’affiche est en couleurs, mais le film, lui, est en noir et blanc. D’autre part, on ne voit ni n’entend jamais de Dracula dans ce film, car tous les vam-pires ne s’appellent pas Dracula.
Un couple et la fille de ce dernier qui s’est remarié après le décès de sa première épouse vont à l’école où la jeune fille va faire ses études. Elle va être pensionnée… Il y a le bizutage de la tradition estu-diantine. On s’ennuie une peu avec les déboires de la nouvelle venue. L’ouvrier agricole, le seul mâle de l’établissement tente de profiter de sa situation. Il est question de nucléaire, car la nouvelle arrivée est « une bombe atomique à elle toute seule ». À cause des expériences qu’ils lui font subir.
Alors, il y aura « œil pour œil… »
Une femme lui expose devant le visage une amu-lette provenant des Carpates. La jeune fille devient alors la marionnette de la femme qui l’a hypnoti-sée. L’amulette est « actionnée » par sa proprié-taire et Dracula apparaît. Mais on ne le voit pas, on voit seulement sa victime. La police est alertée, la victime a été « comme vampirisée. » Mais personne ne veut croire celui qui en parle.
Et voilà que les jeunes filles du pensionnat jouent à un jeu de découverte dans le cimetière, en pleine nuit.
L’épidémie vampirique se répand.
« Il existe un pouvoir plus grand que la science qui règne sur Terre ! »
Mais on n’a pas vu Dracula…
Ce film de 1957 se regarde bien !
Alain Pelosato
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