Lucio Fulci
1979

Un classique de la série Z ! Ou de la série B si vous êtes indulgent. Voici ce qu’il raconte. J’espère vous donner envie de le voir. Il faut le voir et ne pas écouter les mauvaises langues.

Mince ! Les morts se réveillent ? Il faut les tuer une deuxième fois avec une balle dans la tête. « Maintenant, on peut partir, il faut le dire aux autres… », déclare le tireur.

Un voilier s’approche de Manhattan. Ah ! Manhattan, quoi de plus beau ? Le bateau semble vide de passagers. Les gardes-côte l’abordent. Le spectateur échafaude des tas de théories… Le bateau est plein de zombies ? Ils sont déjà morts, alors comment les tuer ? Il n’y en a qu’un seul qui est criblé de balles et qui tombe à l’eau. Un journaliste est envoyé vers ce bateau par son patron. Le policier mort après la morsure du zombie est transféré à la morgue où il revient à « la vie »…

Au port, la fille du propriétaire s’introduit dans le bateau et tombe sur le journaliste. Bon… leur coup monté pour expliquer leur présence sur le bateau est… bateau. Ah ah ah !

En fin, de compte, ils prennent l’avion pour l’île d’où est parti ce bateau « fantôme »…

Le script est curieux, non ? On s’attendait à une invasion des zombies à Manhattan… Mais cela sera pour la fin du film… Ils vont là-bas, car le père de la jeune femme s’y trouve. En fait, après l’avion, ils vont affréter un bateau privé dont le propriétaire déclarera : « cette île est maudite ! » Mais ils y vont quand même.

Deuxième partie !

Sur cette île, en effet, c’est pas la joie…
Un scientifique fait des « expériences », il veut découvrir les secrets du vaudou. Qui dit vaudou, dit zombies. Le spectateur a droit à une scène sous-marine juste avant l’arrivée à l’île aux zombies. En effet, la jeune femme est poursuivie par un requin qu’elle réussit à éviter… pour se retrouver face à un zombie… qu’elle réussit à éviter et qui va s’attaquer au requin qui lui arrache le bras. Le scénario est foisonnant.
Nous voici arrivés sur l’île qui abrite un hôpital pour zombies !
Ce film manque de rythme, c’est dommage.
Fulci ne manque jamais une occasion de montrer de jolies filles nues.
Les mises à mort sont grossières, se voulant terribles ; peut-être le sont-elles ? Rappelons que le film a 44 ans !

Nous sommes dans le thème du docteur de l’horreur. On peut même dire que ce film rassemble de nombreux thèmes des films d’horreur. Les zombies sont très moches, de façon invraisemblable, l’accident de la Jeep est également invraisemblable.

« Quand les morts sortiront de leur tombe, tu vivras l’horreur de tes péchés. » Ah ! Voilà, nous sommes tous coupables… Il est vrai que cela est un peu l’arrière-plan des films de zombies, et particulièrement ceux de Romero. Le « réveil » des morts est grand-guignolesque et la fin c’est Fort Alamo, les Indiens étant, ici, les zombies. La fin rejoint le début. Le cercle est bouclé.
Ce film, que beaucoup vont trouver pas très bien foutu, laisse quand même ses marques de peur…
(Attention : il y plein de films dont le titre est « ZOMBI 2 »)

Alain Pelosato