– Vous en recevrez la retranscription tout comme Churchill et Truman. Peut être contiendra-t-elle des détails suffisamment inhumains, au sens où l’écrivait Lovecraft, pour que Truman jette enfin une bombe sur Berlin... !

1946, Jacques Bergier, agent du général De Gaulle, part infiltrer la Zone spéciale d’Auschwitz-Birkenau.
Parallèlement, l’officier de la Luftwaffe Murnau est arrivé cliniquement mort à l’hôpital. Or, il vient de « revenir d’entre les morts » à la grande surprise des médecins et d’Hermann Goering en personne. Il est aussitôt affecté aux « kamikazes de Rudel ». Le pilote Hans-Ulrich Rudel (1) a été abattu plus de trente fois en territoire ennemi. Ayant à chaque fois survécu (la dernière fois avec une jambe en moins) il a attiré l’attention de certains nazis mystiques. Selon eux, Rudel et Murneau possèderaient des gènes spécifiques de leurs ancêtres aryens qui étaient plus réfractaires à la mort que l’homme moderne.
Dans cette uchronie où les Wunderwaffen (les armes miracles allemandes) ont empêché la chute du Troisième Reich la science et le pragmatisme sont confrontés à l’impossible.
Le lecteur n’a pas encore eu accès au point de divergence à partir duquel l’histoire a bifurqué. Un indice repose peut-être sur une phrase énigmatique « ce n’est pas l’Antarctique juste la Pologne ». L’Antarctique ? Dans ce tome, on apprend qu’en janvier 1940 a été construite une base allemande en Antarctique dans la zone de la Nouvelle-Souabe revendiquée en 1939.

(1) un personnage historique tout comme Jacques Bergier

Damien Dhondt

Scénario : Richard D. Nolane, Dessin : Maza, Couleurs : Digikode Studios _ Wunderwaffen, tome 2 : Aux portes de l’enfer _ Edition Soleil _ janvier 2013 _ Inédit, grand format, 48 pages couleurs, + un dossier de 7 pages sur les armes secrètes allemandes _ 14,95 euros