–  Nous sommes comme des poissons rouges dans un bocal.

Au XVIIe siècle, une mystérieuse maladie frappe le Japon. Cette mystérieuse épidémie est baptisée « la variole du Tengu ». La plupart des hommes y succombent. Mais mystérieusement le fléau épargne les femmes.
80 ans plus tard, les femmes ont pris le pouvoir et veillent sur les rares hommes japonais, tout en organisant des mariages pour fournir des héritières à leurs familles.
Âgé de 19 ans Mizuno décide d’entrer au « pavillon des hommes ». 3 000 domestiques masculins veillent sur le « confort » du shôgun. Celui-ci (le titre est toujours masculin bien que ce soit une femme qui remplisse cette fonction) dispose ainsi d’un large choix pour... Bon, inutile de préciser.
C’est ainsi que le nouveau shôgun remarque Mizuno qui est invité à effectuer son devoir envers le Japon. Il doit donc devenir le « concubin secret » du shôgun. Cependant, il existe une règle. L’homme responsable de la perte de la virginité du shôgun sera exécuté dix jours plus tard !
Cette uchronie originale dispose d’un dessin précis. La mangaka le met au service d’une histoire où l’accent est mis successivement sur certains personnages.

Damien Dhondt

Scénario & Dessin : Fumi Yoshinaga _ Le Pavillon des Hommes tome 1 _ Traduction : Samson Sylvain, Adaptation graphique : Eric Montesinos _ Edition Big Kana _ octobre 2009 _ Inédit, moyen format, sens de lecture japonais, 202 pages _ 7,70 euros