– Les Soviétiques sont à nos trousses, le mouvement terrien a une dent contre nous et maintenant les « rebelles » sur Théta nous en veulent également. J’imagine que nous baignons tous dans une certaine paranoïa, non ? Dans la peur que les ténèbres nous rattrapent ?

2085, voici un siècle que les États-Unis et les Soviétiques se sont associés pour établir ensemble la première colonie spatiale. Elle a pour nom Théta. Or, récemment, une nouvelle guerre froide est apparue.
Dans ce contexte tendu, navigue le vaisseau spatial Hadrian’s Wall (1). Pourvu d’un équipage multinational, il effectue une mission secrète. Mais la mort d’un membre de l’équipage entraîne une enquête. Venu, de la Terre Simon Moore se retrouve à mener des investigations. Or, parmi les suspects, se trouve son ex-femme.
Accro aux analgésiques (et alors que ceux-ci viennent d’être subtilisés) Moore mène l’enquête dans un contexte de science-fiction uchronique. On remarquera que ce dernier aspect du contexte n’est guère exploité. Si l’on remplace l’Union Soviétique par toute autre puissance, l’histoire serait sensiblement la même.
Par contre le thème du huis clos est parfaitement exploité tandis que le flash-back apporte efficacement des informations progressives sur certains des protagonistes.

(1) Il porte le nom du mur d’Adrien le point le plus au Nord de l’Empire romain.

Damien Dhondt

Scénario : Kyle Higgins & Alec Siegel, Dessin & Couleurs : Rod Reis _ Hadrian’s Wall tome 1 : Meurtre en apesanteur _ Épisodes orignaux : Hadrian’s Wall # 1 à 4 _ Traduction : Éloise de la Maison _ Edition Glénat, Collection : Comics _ octobre 2016 _ Inédit, moyen format, 144 pages couleurs _ 16,95 euros