Et qu’est-ce qui surgira des décombres ?
Rien.
Comme Dieu l’a voulu.
Comme nous le méritons.

Chacune des sept nations issues de la guerre de Sécession avait au sein d’elle un Élu devant contribuer à l’apparition de l’ère de l’Apocalypse.
Suite à l’élimination du président de l’Union par Mort, les trois autres cavaliers de l’Apocalypse ont cherché un remplaçant qui avait la foi. Antonia Levay, la secrétaire de l’Intérieur, était la huitième dans l’ordre de succession. Elle est donc devenue présidente suite à l’élimination de tous les autres membres du gouvernement.
Cependant, l’Union connaît un rapide effondrement économique causé par l’offensive financière de la République Populaire.
Pour l’instant, l’Union arrive à se maintenir grâce à l’aide de John Freeman le prince du Royaume de Nouvelle-Orléans. Il a persuadé son père que l’Union lui serait redevable de l’aide qui lui serait apporté. En réalité, John Freeman est, tout comme Antonia Levay, un « Élu » voué à l’Apocalypse.
Dans cette uchronie futuriste apparaît un nouveau personnage : le Ranger. Ce citoyen de la République du Texas a mené une rébellion armée contre le système judiciaire corrompu de sa nation. Lorsque les Rangers en eurent fini avec les juges, ils s’occupèrent des politiciens. C’est ainsi que l’avocat Bel Solomon est devenu le nouveau gouverneur de la République du Texas. Mais le Ranger ignore que son ami est en fait un Élu.
Le destin du Ranger rappelle quelque peu celui du cavalier de l’Apocalypse Mort. Vont-ils s’allier ou se combattre ? On remarquera que ce sont les seuls héros qui restent à cette Amérique cauchemardesque.

Damien Dhondt

Scénario : Jonathan Hickman, Dessin : Nick Dragotta, Couleurs : Frank Martin _ East of West tome 2 : Nous ne sommes qu’un _ Épisodes originaux : East of west # 6-12 _ Traduction : Jérôme Wicky, Lettrage : Moscow * Eye, Adaptation graphique : Pascal Chirat _ Edition : Urban Comics, Collection : Urban indies _ août 2014 _ Inédit, moyen format, 144 pages couleurs _ 17 euros