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Sommaire - Interviews -  ANT MAN AND THE WASP QUANTUMANIA


"ANT MAN AND THE WASP QUANTUMANIA" de Paul Rudd - Evangeline Lilly





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123 ans de cinéma fantastique et de SF - essais et données pour une histoire du cinéma fantastique - 1895-2019
 

ANT MAN AND THE WASP QUANTUMANIA
Paul Rudd - Evangeline Lilly

Merci à The Walt Disney Company France pour nous avoir fourni ces interviews.

SFMAG : Que se passe-t-il dans ce nouvel épisode ?
PR : Ma famille et moi sommes aspirés par inadvertance dans un vaste univers subatomique où nous n’étions pas préparés à aller. Les créatures qui s’y trouvent sont terrifiantes. C’est un euphémisme que de dire que c’est facile de s’en sortir. Je pense que ce nouvel épisode d’Ant Man va surprendre car les enjeux sont extrêmement importants. Ce qui arrive dans ce film aura un impact sur tout ce qui suit. Tout est amplifié. Nous y trouvons toujours cette notion qui traverse le film, celle de la famille. Cet épisode est beaucoup plus dramatique et effrayant.
L’une des choses qui est unique sur cet épisode comparé aux deux autres est l’échelle du film. C’est amusant de parler d’échelle et de taille sur un film comme « Ant-Man », mais le film a une échelle tellement plus importante. Le vilain pose une menace beaucoup plus importante que ce que nous avons vu.
EL : C’est une histoire épique et incroyable racontée par des petits personnages que nous connaissons et aimons. Je suis très heureuse de voir ces personnages dans un film à l’échelle aussi importante. Nous allons dans un univers subatomique et nous passons du temps à l’explorer. Marvel nous a amené dans le multiverse et pour moi ce n’est qu’une extension des couches de réalité sur lesquels nous vivons. Je suis un peu une « geek » au sujet de la physique quantique, et j’en comprends vraiment les concepts. Je suis ravie de la direction que Marvel a pris car je pense que nous vivons dans une dimension et qui sait combien d’autres….

SFMAG : Qui est le vilain dans cette histoire ?
PR : Le vilain est Kang et il est joué par Jonathan Majors. Le public l’a vu jouer une version du rôle dans « Loki », mais c’est un personnage très différent - un variant - c’est dur de croire que c’est le même personnage.
C’est une des choses les plus intéressante de jouer ce personnage - c’est assez unique de jouer différentes versions d’un même personnage. Notre version de Kang est effrayante et je pense que le public lui répondra. Jonathan est un excellent acteur, il a amené une toute nouvelle intensité au rôle et au film. Il y a injecté de la puissance, de la peur et tout un tas de choses que les gens verront.
EL : il semble n’avoir aucune empathie, aucune morale, aucun sens de quoi que ce soit outre une soif de pouvoir et d’autorité ultime sur tout. Il est terrifiant, vous ne voulez pas être autour de lui. Espérons que nous pourrons nous en débarrasser. Jonathan est très bien casté en Kang. Il y a ce « vrai » sérieux que Jonathan amène au rôle. Il est très méthodique, je ne sais pas s’il s’appellerait comme cela, mais il arrive sur le plateau en étant le personnage et il en émane une énergie qui revendique l’espace et il dit « je suis là ». Kang le conquérant de l’espèce et du temps. C’était très drôle de jouer avec lui car il était dans son personnage à cent pour cent.

SFMAG : Où en sont Scott et Hope dans le film ?
PR : Ce film démarre juste après End Game, il a finalement la possibilité de passer du temps avec sa fille et de s’occuper de sa vie. Mais ça ne dure pas bien longtemps. Ce qui est drôle dans ce rôle est qu’il n’y a rien d’extraordinaire chez Scott. Il n’aucun super pouvoir, il n’est pas un dieu du tonnerre, il n’est pas grand, fort et vert. Il ne peut pas voler. C’est juste un gars intuitif et malin. Jouer le rôle du gars normal qui ne voulait pas vraiment tout cela mais qui est forcé d’être héroïque est fun.
EL : Hope a été tellement maltraitée dans son enfance qu’elle s’est vraiment retirée des relations intimes. Elle a réparé sa relation avec son père, elle a retiré sa mère de l’univers subatomique, elle est folle amoureuse de Scott Lang - ils forment un duo dynamique, une paire de super héros. Elle a quasiment adopté sa fille, Cassie, puis elle a revitalisé Pym Tech pour améliorer le monde.
A chaque fois je dois la réinventer. Je dois comprendre où elle se trouve, comment elle est et faire en sorte qu’elle n’apparaisse pas complètement différente. Dans le premier film, toujours de mauvaise humeur, dans le second j’ai arrêté cela car sa situation était bien meilleure.

SFMAG : Qu’est-ce que l’univers subatomique ?
PR : L’univers subatomique est le devant de la scène dans ce film. Nous en avons vu des bribes dans le passé mais nous y passons la majorité du temps dans le film. Ça à l’air fou, les décors, les personnages et tout ce que vous y trouverez sera unique pour le public. J’en ai déjà vu un peu en prévisualisation mais nous ne le verrons pas totalement avant que le film soit terminé car ils travaillent sur les effets spéciaux jusqu’à la sortie en salle. Une partie du fun pour les acteurs, est de voir à quoi cela ressemblera quand ce sera terminé car nous n’avons pu que l’imaginer. Quand on va voir le film, ça va être fou.

SFMAG : Quel effet cela fait-il de retrouver les gens avec lequel vous travaillez ?
PR : Vous voulez aimer les gens avec lesquels vous travaillez - pas juste les acteurs, qui sont tous super. Mais l’équipe, les producteurs, les gens de Marvel, ça a vraiment été un groupe de personnes incroyables avec lequel j’ai passé pas mal de temps, et je l’ai vraiment chéri. C’est vraiment super de retrouver les mêmes acteurs. Je n’arrive toujours pas à croire que je travaille avec Michelle Pfeiffer et Michael Douglas. C’est vraiment bien de travailler avec des légendes, je ne m’y habitue pas. J’essaie juste de voir la chance que j’ai de travailler avec eux. Le réalisateur Peyton Reed est super. J’ai implicitement confiance en lui et en ce qu’il veut faire, comment il voit les scènes. Notre producteur principal, Stephen Broussard, est cool, malin et hilarant. Je l’adore autant que Kevin Feige. Evangeline et moi avons fait trois films, et c’est la première fois que je travaille avec Kathryn Newton que j’adore. Elle est très talentueuse et une personne très douce.
EL : C’était vraiment fun car je n’avais jamais rencontré Michael Douglas auparavant. La première fois c’était sur le plateau et cela fait maintenant huit ans. C’était un peu comme rentrer à la maison.

SFMAG : Comment décrivez-vous votre relation avec Cassie ?
PR : C’est la chose la plus importante dans sa vie, ils ont une relation forte et il y a beaucoup d’amour entre eux. C’est vraiment le cœur de chaque film. C’était super de jouer avec quelqu’un qui a 18 ans au lieu de huit. C’était fun de voir comment Kathryn voyait le rôle de Cassie, trouver sa voie et se prendre aussi un peu la tête avec son père. Scott a manqué beaucoup de choses dans sa vie, il veut qu’elle vive une vie normale et peut être qu’elle a d’autres idées.
EL : J’adore pouvoir montrer un autre côté de Hope. Quand elle est autour de Scott, Cassie et sa mère, elle est en contrôle, et je crois que Cassie fait ressortir cet autre côté chez Hope. Elle est très relax avec Cassie, elle est un peu comme la belle-mère cool, c’était fun à jouer.

SFMAG : Décrivez la relation de Hope envers sa mère et ce que Michelle Pfeiffer apporte au rôle.
EL : Je suis impatiente de voir comment fonctionnent ces scènes parce que Michelle était vraiment passionnée sur cette partie de l’histoire. Nous avons passé beaucoup de temps à en parler aux créateurs et au réalisateur Peyton Reed pour le faire de la manière la plus honnête qui soit. Nous voulions que cela fasse vrai, que cela semble pur. Nous voulions qu’il y ait une vraie colère et nous voulions que cela arrive comme dans la vraie vie.

SFMAG : Comment décririez-vous l’univers subatomique ?

EL : Nous ne sommes dans notre réalité que pendant les premières quinze à vingt minutes du film avant que la famille ne se trouve dans l’univers subatomique. Cette fois ci il existe une force qui nous pousse dans la réalité quantique, ce qui est d’autant plus terrifiant car nous allons déjà dans l’inconnu et maintenant nous allons dans l’inconnu à la main d’une force que nous ne contrôlons pas, et cette force s’avère être un vilain redoutable. Ant Man et la guêpe est toujours fun et un peu stupide, et nous gardons cela dans l’univers subatomique, même si les enjeux deviennent très importants. Hope est émerveillé par l’univers subatomique, l’atmosphère y est différente. Vous ne regardez pas un paysage et voyez ce que vous pensez que vous allez y voir. La gravité fonctionne de façon différente donc l’eau va de bas en haut au lieu de haut en bas. Les nuages ne bougent pas. Cela sera aussi fun et stupide et fun que ce sera épique, beau et élégant.

SFMAG : Qu’aimez-vous à jouer ces personnages ?
PR : Pour moi, ce personnage a été très important pour moi et ma vie, je n’ai jamais joué un rôle pendant une aussi longue période. Cela fait presque dix ans maintenant. Je sens une parenté avec le rôle, la franchise et la compagnie. J’ai adoré et je suis très protecteur envers Scott et Ant Man. Cela fait dix ans que je joue le rôle, que je fais partie du MCU. C’est un peu fou de prendre du recul, un peu comme Scott dans le film et c’est une chose incroyable que d’en faire partie. J’ai été dans de nombreux pays où je ne serais jamais allé pour la promotion, j’ai visité des endroits et j’ai rencontré du monde. Faire partie d’une franchise que tellement de gens adorent est vraiment cool, j’ai vraiment beaucoup apprécié d’en faire partie. J’ai aimé les gens avec qui j’ai travaillé, ce qui est à la fin de la journée la toute première chose. Nous passons beaucoup de temps sur ces films.
Dans Civil War, la scène sur le tarmac où je rencontre Captain America pour la première fois. C’est un peu comme si nous étions dans un vestiaire et nous mettions chacun notre costume. C’était juste irréel. Je me suis senti comme le personnage que j’incarnais et je me suis dit « Je n’arrive pas à croire que je sois dans cette équipe ».
EL : Quand je suis arrivé au sein du MCU, tout le monde était déjà des rock stars. L’univers était déjà établi. Pour moi Marvel est une famille. Chaque acteur cool que vous voyez en fait partie. D’une certaine façon je suis rentré par la porte de derrière.

SFMAG : Pourquoi les gens devraient ils voir le film au cinéma ?
PR : Tout d’abord rien ne peut remplacer le cinéma. Cela vous transporte et c’est visuellement très beau. Il y a des films que vous voyez au cinéma et l’expérience est totalement différente, Ant Man est cela.
EL : Pour moi ce film se déroule dans un grand monde, mais c’est une histoire intime avec des moments d’action excitants que nous n’avons pas vu avant. Je pense que le public y verra une sorte de narration un peu vieille école et un univers fantastique que nous n’avons pas vu avant. Vous voulez donc une expérience qui soit grande et viscérale.
Merci à The Walt Disney Company France pour nous avoir fourni ces interviews.
Propos traduits par Marc Sessego

La bande-annonce :

Préférer la version en deux volumes reliés revue et corrigée en 2022


www.amazon.fr/dp/B0BDXFB9LS

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Et sa suite :
128 ans de cinéma fantastique
et de SF...Deuxième partie (Mise à jour 1951-2023)

Après la parution de son monumental livre «  123 ans de cinéma fantastique et de SF – essais et données pour une histoire du cinéma fantastique 1895-2019 » paru en janvier 2019, Alain Pelosato a continué à regarder des films et des séries de télévision  ! «  Quand on écrit ce genre d’ouvrage », explique l’auteur, « c’est sans fin puisque des films et des séries, il continue à en sortir sans cesse  ! Il faut donc prendre la décision de s’arrêter pour publier. C’est pourquoi j’écris et publie régulièrement des mises à jour depuis 1998.  »
De plus, certains éditeurs de DVD ressortent des films des archives et les publient, il y a aussi la télévision et les plateformes sur Internet. Du coup, le présent livre couvre la période 1951 à 2023.
Voici donc la dernière mise à jour : un livre de 513 pages grand format (20,32x25,4cm) avec plus de 2120 entrées dans l’index sur 20 pages !, c’est dire s’il contient beaucoup de chroniques, d’analyses et aussi, la spécialité de l’auteur, de vastes mises à jour de listes thématiques de films (taxinomie du cinéma fantastique). Bonne lecture  !





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