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HUESERA - THE BONE WOMAN
Michelle Garza Cervera
Avec Natalia Solian, Mayra Batalla, Alfonso Dosal
Version française – Scroll down for the English version
Production indépendante Mexicaine. Le souhait le plus cher d’une jeune femme est d’être enceinte. Elle y parvient et son univers commence alors à lui échapper petit à petit.
L’histoire se déroule au Mexique où Valérie, après une visite chez le médecin apprend qu’elle est enceinte. C’est une merveilleuse nouvelle pour elle et son mari. Toutefois d’étranges événements ne vont pas tarder à se manifester.
De son balcon, elle voit un soir une femme sauter du balcon d’en face et s’écraser à terre pendant que son mari est à l’intérieur de l’appartement.
Le corps gisant à terre se soulève tout à coup dans un terrible bruit d’os brisés et s’enfuit. Quand son mari arrive, le corps a disparu. Cet événement la terrorise.
« Uesera » prend un certain temps à prendre son envol et nous apprenons que Valeria a eu une relation avec une autre femme. Elle se pose de multiples questions sur la relation avec son mari, avoir ce bébé lui fait peur, on ne sait pas trop pourquoi. De façon tout à fait inopportune, elle va revoir son ex-amie en rentrant d’un dîner familial. Plus tard, dans un moment d’incertitude elle va voir cette amie, elles se remémorent le passé puis finissent par avoir une relation sexuelle dans une séquence quelque peu torride qui je pense n’était pas nécessaire - cela pourrait ne pas plaire à tout le monde.
La tante de Valérie est la seule personne qui la comprenne et qui soit gentille avec elle. Lors d’un un dîner de famille, Valeria accepte de faire du baby-sitting pour sa sœur et cela ne se passera pas du tout comme prévu - les enfants se comportant comme de véritable petits monstres- et il semblerait qu’il y ait une présence toute proche ce soir-là : l’ombre aperçue à travers une vitre de la femme aux os qui se brisent.
Le corps qu’elle a vu tomber de son balcon la suit ou tout du moins son ombre. Je n’en dirai pas plus.
Huesera est intéressant mais n’utilise pas tout son potentiel pour nous donner une conclusion satisfaisante. Il utilise également la peur de façon trop conventionnelle par l’intermédiaire d’effets visuels et sonores - la femme aux os qui craquent - effet vu et entendu de multiples fois auparavant - pour nous montrer que quelque chose en a après Valeria.
Le final n’a pas beaucoup de sens - c’est un grand n’importe quoi visuel et sonore - même si notre principale protagoniste rêve ou est en transe, c’est un peu trop à mes yeux. Pour couronner le tout, sachant que Valéria est une ex lesbienne, la fin choisie lancera très certainement des débats.
Voyez le à l’occasion, toutefois n’en espérez pas trop. Un Gerardmer intéressant mais qui n’amène pas grand-chose au final.
Marc Sessego
English version
An independent production from Mexico. A young woman finally gets pregnant but her dream of becoming a mother doesn’t go exactly as planned.
Valeria has long dreamed about becoming a mother. After learning that she’s pregnant, she expects to feel happy, yet something’s off.
The story takes place in Mexico when Valeria, after visiting a doctor finally learns she’s pregnant. This is wonderful news for her and her husband. Shortly after strange things start to happen around her.
One evening from her balcony, while her husband is inside their apartment, she sees a woman across the street jumping down from her balcony. The woman, now laying on the ground quickly rises with an unsettling bone shattering sound as her body puts itself back together
and flees. When her husband reaches the balcony, the body’s gone. This event starts terrorizing her.
« Uesera » takes quite a while to fully develop as we learn that Valeria used to date another woman. She also feels uncertain about her relationship with her husband. Having this new baby frightens her but we don’t know why she feels that way. Coincidently one evening she meets with the woman she knew years ago. Later on in a moment of doubt, she heads out to see her seeking comfort. They rekindle the past and end up having sex in a steamy sequence that wasn’t necessary as it may be a turn off for some people.
Valeria’s aunt is the only person in her family being nice and understanding towards her. During a slightly tense family dinner, Valeria accepts to babysit her children’s sister but the evening ends up badly : the children behave like little monsters and Valeria sees a presence that night : The shadow of the bones shattered woman.
Is this woman following ? I won’t say anymore.
« Huesera » is interesting but doesn’t use its full potential to come to a satisfactory conclusion. It relies on too many conventional scares - the bones shattering with unsettling sound while the body puts itself together - we’ve seen this sort of visuals and sounds way too many times.
The last fifteen minutes feature a visual mess that doesn’t make much sense. Even if Valeria seems to be dreaming or in a trance, it feels way too stretched out.
The choice of the ending the film knowing Valeria’s attraction for women and her final action makes it even more debatable.
See it occasionally but don’t expect anything as it unfortunately doesn’t bring much to the table.
Marc Sessego
Préférer la version en deux volumes reliés revue et corrigée en 2022
Et sa suite :
128 ans de cinéma fantastique
et de SF...Deuxième partie (Mise à jour 1951-2023)
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Après la parution de son monumental livre « 123 ans de cinéma fantastique et de SF – essais et données pour une histoire du cinéma fantastique 1895-2019 » paru en janvier 2019, Alain Pelosato a continué à regarder des films et des séries de télévision ! « Quand on écrit ce genre d’ouvrage », explique l’auteur, « c’est sans fin puisque des films et des séries, il continue à en sortir sans cesse ! Il faut donc prendre la décision de s’arrêter pour publier. C’est pourquoi j’écris et publie régulièrement des mises à jour depuis 1998. »
De plus, certains éditeurs de DVD ressortent des films des archives et les publient, il y a aussi la télévision et les plateformes sur Internet. Du coup, le présent livre couvre la période 1951 à 2023.
Voici donc la dernière mise à jour : un livre de 513 pages grand format (20,32x25,4cm) avec plus de 2120 entrées dans l’index sur 20 pages !, c’est dire s’il contient beaucoup de chroniques, d’analyses et aussi, la spécialité de l’auteur, de vastes mises à jour de listes thématiques de films (taxinomie du cinéma fantastique). Bonne lecture !
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