Cérémonie mortelle
Howard Havedis (1982)

Le titre original est "Mortuary". Ne pas confondre ce film avec le film homonyme de Tobe Hooper (2005).

Comme toujours dans cette collection, le supplément est passionnant. Signé Gilles Penso il s’intitule "Secrets d’embaumement", titre qui soulève le voile du scénario...
Ce n’est pas du tout un film de zombie ! prévient Penso. Il présente le réalisateur (peu connu) et des acteurs. Ces présentations sont toutes intéressantes.
Il prévient que la bande annonce n’a rien à voir avec le film ! Si ! si ! Vous saurez pourquoi et comment...
Ce film est une anticipation à Scream, il est influencé par John Carpenter et il traite, au fond, du complexe d’Oedipe...

Le film !

Deux jeunes hommes entrent par effraction dans une morgue... où ils assistent à une scène bizarre, qui intrigue, mais on saura à la fin du film... qu’elle n’a aucun lien avec l’histoire, ou si peu ! Disons que c’est une scène d’ambiance. Pour détourner l’attention du spectateur.

La piscine privée joue un rôle important, car c’est là qu’on va retrouver le corps de la première victime, le père de la jeune fille qui est le centre de l’intrigue. Le spectateur constate qu’il a été assassiné, mais les protagonistes, police en premier, pensent à un accident. C’est là aussi que la fille du défunt va se retrouver dans l’eau, alors qu’elle déambulait somnambule. Elle va être attaquée par l’assassin qui n’arrivera pas à ses fins. Le tueur sera visible dès le début, y compris son visage maquillé, très maquillé.
Tout le scénario tourne autour de la morgue et du croque-mort qui est soupçonné d’être le tueur. Il y a des scènes macabres et des meurtres sanglants. L’arme du slasher est très originale. On a la scène de la belle jeune fille en chemise de nuit qui court dans la nuit pour échapper au tueur qui la poursuit. Il n’est pas trop difficile de deviner l’identité du tueur aux deux tiers du film. Mais ce n’est pas un défaut du scénario, car son identité est dévoilée un quart d’heure avant la fin. Cette dernière est grandguignolesque, très ouverte avec un très beau rebondissement.
TÉLÉCHARGEZ LE LIVRET SUR LE FILM : sfmag.net/CEREMONIE.pdf

Alain Pelosato

Et sa suite :
125 ans de cinéma fantastique
et de SF Deuxième partie (Mis à jour 1951-2019)

Après la parution de son monumental livre «  123 ans de cinéma fantastique et de SF – essais et données pour une histoire du cinéma fantastique 1895-2019&#8201 » paru en janvier 2019, Alain Pelosato a continué à regarder des films et des séries de télévision  ! «  Quand on écrit ce genre d’ouvrage », explique l’auteur, « c’est sans fin puisque des films et des séries, il continue à en sortir sans cesse  ! Il faut donc prendre la décision de s’arrêter pour publier. C’est pourquoi j’écris et je publie régulièrement des mises à jour depuis 1998.  » De plus, certains éditeurs de DVD ressortent des films des archives et les publient, il y a aussi la télévision et les plateformes sur Internet. Du coup, le présent livre couvre la période 1951 à 2019. Voici donc la dernière mise à jour : un livre de 500 pages avec plus de 700 entrées dans l’index, c’est dire s’il contient beaucoup de chroniques, d’analyses et aussi, la spécialité de l’auteur, de vastes mises à jour de listes thématiques de films (taxinomie du cinéma fantastique). Bonne lecture  !

ET LA TROISIÈME PARTIE :

126 ans de cinéma fantastique et de SF mise à jour 1961-2020 Dossiers Graham Masterton & Stephen King Broché : https://www.amazon.fr/dp/2915512620 Kindle : https://www.amazon.fr/dp/B08ZSY723W Et voici le troisième volume des travaux de l’auteur sur le cinéma fantastique et de SF dans sa globalité, la suite logique des deux précédents : « 123 ans de cinéma fantastique et de SF… » et « 125 ans de cinéma fantastique et de SF… » (voir ci-dessous à la fin). Avec ce troisième volume, ce sont plus de 2000 pages (sur la base du format 5x8 pouces de ce livre) de textes qu’Alain Pelosato a rédigés pour mieux connaître le cinéma fantastique et de SF. Ce troisième volume peut, bien sûr, être lu sans avoir lu les deux tomes précédents. Il regroupe 266 pages de chroniques de films, de filmographies et deux dossiers sur la relation de deux écrivains avec le cinéma : Stephen King et Graham Masterton.