– J’en appelle à toi, ô Poséidon ! Astarté réclame son dû...

Leurs parents ont décidé d’emmener Mia et Eve en croisière. Ceci explique que les deux adolescentes de douze ans se retrouvent à bord du voilier familial ballotté par les flots. Selon leur père, la tempête n’était pas annoncée. Selon leur mère, c’est parce que leur père n’a pas écouté le bulletin météo. Lorsque les éléments s’apaisent (mais pas les parents) c’est pour découvrir une île à proximité. Leur père est perplexe, car cette terre n’apparaît pas sur le GPS. Selon leur mère, c’est parce qu’il ne sait pas le faire marcher.

Bon, il est temps de faire une escale. Mia et Eve constatent qu’il n’y a aucun enfant sur cette île, rien que des vieux ! Enfin, rectification des gens de l’âge de leurs parents. Car aucune personne âgée ne semble séjourner sur l’île.

Mais tout le monde est accueillant... sauf une folle. Elle explique à leurs parents qu’ils doivent quitter cette île, s’ils aiment leurs enfants ! Bon, cette personne a visiblement abusé du vin local. De toute façon, ils vont bientôt repartir. Ah non, selon le capitaine du port, une épave a bougé pendant la tempête et bloque le chenal. Il faut attendre que le passage soit dégagé. Très bien, cela signifie une nuit de plus passée à bord. Au réveil, les parents constatent que leurs filles ont disparu.

L’exploration de l’île ne donne rien, sauf... sauf qu’une étrange créature apparaît.

Suivant le modèle de la classique histoire fantastique, la menace apparaît progressivement puis prend soudainement de l’ampleur. Le fait qu’elle soit de nature mythologique lui confère un statut particulier (et absolument pas rassurant). Cependant, la fin surprend et la décision de certains protagonistes apparaît comme totalement incohérente.

Damien Dhondt

Scénario : Xavier Bétaucourt, Dessin : Paola Antista, Couleurs : Martina Saviane _ L’île oubliée tome 1 : Les mangeurs de rêve _ Edition Jungle, Collection Frisson _ mars 2021 _ Inédit, grand format, 48 pages couleurs _ 10,95 euros