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  Sommaire - DVD -  S à Z -  Terreur sur la ville
"Terreur sur la ville"
de Charles B. PIerce
Lire 2800 chroniques de films dans le livre d’Alain Pelosato, grand format 15x23, 700 pages) :
123 ans de cinéma fantastique et de SF - essais et données pour une histoire du cinéma fantastique - 1895-2019
 

Terreur sur la ville
Charles B. Pierce (1976)
Le réalisateur est également le producteur.

Commençons par les suppléments du DVD avant de regarder le film.
« Policier de campagne » avec l’acteur Andrew Prine. « Une histoire vraie, celle du Tueur fantôme de Texarkana  » (Texas). Ils ont mis une majuscule à « Tueur » ! « Les enfants ont déserté la ville pendant deux ans. » « Il a beaucoup plu pendant le tournage ». Prine a écrit la fin « car « il n’y avait pas de fin » et « lui et son collègue avait une telle gueule de bois » que cela a servi le film car ils avaient l’air vraiment fatigués. Un peu grande gueule cet acteur.
Jim Roberson « Dans l’œil de celui qui regarde » ! Tout art pictural, et particulièrement le cinéma, est un art pour voyeur. Roberson (celui qui avait aussi la « gueule de bois ») raconte le tournage ; très intéressant ! Il nous parle des acteurs. Nous apprenons que le film a été tourné en un mois pour moins de 400 000 dollars.
Dawn Wells « Histoire de survivants ». L’actrice développe l’idée que « Ce film pourrait avoir une seconde vie. » C’est vrai
Le film
Il est traité comme un reportage avec un commentaire audio. « Le dimanche 3 mars 1946 marqua le début du règne de la terreur… » Les faits sont exacts ainsi que les lieux, puisque le film a été tourné à Texarkana. Cela démarre fort avec l’agression d’un couple dans une voiture dans la nuit noire.
Andrew Prine se la joue gros dur, du moins, il joue son rôle avec toutes les qualités du personnage qui sont les siennes : c’est l’adjoint du shérif Norman Ramsay.
Le couple de victimes a été sauvagement battu, la fille n’a pas été violée.
Vingt et un jours plus tard, sous une pluie violente : on entend plusieurs coups de feu dans la nuit. L’officier de police découvre le corps d’un jeune homme et celui de la jeune femme ligotée à un tronc d’arme. Le moins que l’on puisse dire est que l’instrument de la mise à mort est très original. Le tueur réussit à s’échapper. En fait, c’est le commentaire qui crée l’ambiance angoissante. Du renfort policier arrive. Le capitaine Morales prend la direction de l’enquête. Ce personnage n’est pas une caricature, en fait, il est comme cela.
Il y a quelques scènes comiques alors que les exécutions sont diverses et variées. C’est systématiquement l’exécution d’un couple.
Et l’arme du crime est parfois très originale.
Ce sera le train qui permettra à l’assassin de semer les deux policiers (Ramsay et Morales).

Alain Pelosato



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