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Resident Evil de Johannes Roberts (2021)
BIENVENUE A RACCOON CITY
Un film « qui reprend l’ADN du jeu vidéo » explique le réalisateur/scénariste. Qui est aussi un excellent film que les néophytes du jeu peuvent regarder : ils éprouveront un grand plaisir.
Un orphelinat. « Umbrella est votre nouvelle famille ». C’est un cauchemar de la passagère d’un gros semi-remorque américain, un engin géant. Ou peut-être, un souvenir. Le camion renverse une fille en chemise de nuit ; c’est la nuit et il pleut ; ce sera le cas tout au long du film.
L’accidentée se relève et s’enfuit ! Cette première partie de présentation des personnages se poursuit : Raccoon City, abandonnée par Umbrella, est une espèce de Tchernobyl ; ici ce n’est pas un accident nucléaire mais un accident biologique : la ville est « occupée » par les zombies ! Umbrella va détruire la vile, l’aseptiser, à six heures du matin. Gare ! Les survivants doivent s’enfuir ; mais faut pouvoir…
Je trouve que ce film présente de nombreuses références. Il y a le jeu vidéo bien sûr, et le réalisateur ne manque pas de le souligner : « Répliquer l’ADN de Resident Evil » ! (Le jeu vidéo). Autrement, je vois deux références appuyés à deux films : « Assaut » (1976) de John Carpenter, avec le poste de police assiégé par les zombies et, évidemment, « La nuit des morts-vivants » (1968) de George A. Romero, qui avait participé à la création du jeu vidéo. Les hommes d’Umbrella encerclent la ville pour éviter toute fuite. Les survivant affrontent de nombreux zombies en blouse blanche. Belles bagarres avec des monstres terrifiants. De plus en plus effrayants. Quelques exemples de dialogues : « Putain, quel bordel ! », « Mais quelle connerie ! »…
L’action se déroule donc la nuit, sous la pluie (qui joue un rôle dans l’histoire…), en plusieurs endroits différents. Le château du fondateur ressemble au château de Dracula dans le film homonyme de Francis Ford Coppola (1992). Il y a un train à la fin, mais il jouera le rôle opposé à celui du film « Dernier train pour Busan » (2016) de Sang-Ho Yeon.
Excellent film !
Alain Pelosato
Et sa suite : 125 ans de cinéma fantastique
et de SF Deuxième partie (Mis à jour 1951-2019)
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Après la parution de son monumental livre « 123 ans de cinéma fantastique et de SF – essais et données pour une histoire du cinéma fantastique 1895-2019  » paru en janvier 2019, Alain Pelosato a continué à regarder des films et des séries de télévision ! « Quand on écrit ce genre d’ouvrage », explique l’auteur, « c’est sans fin puisque des films et des séries, il continue à en sortir sans cesse ! Il faut donc prendre la décision de s’arrêter pour publier. C’est pourquoi j’écris et je publie régulièrement des mises à jour depuis 1998. »
De plus, certains éditeurs de DVD ressortent des films des archives et les publient, il y a aussi la télévision et les plateformes sur Internet. Du coup, le présent livre couvre la période 1951 à 2019.
Voici donc la dernière mise à jour : un livre de 500 pages avec plus de 700 entrées dans l’index, c’est dire s’il contient beaucoup de chroniques, d’analyses et aussi, la spécialité de l’auteur, de vastes mises à jour de listes thématiques de films (taxinomie du cinéma fantastique). Bonne lecture !
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ET LA TROISIÈME PARTIE :
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126 ans de cinéma fantastique et de SF mise à jour 1961-2020
Dossiers Graham Masterton & Stephen King
Broché : https://www.amazon.fr/dp/2915512620
Kindle : https://www.amazon.fr/dp/B08ZSY723W
Et voici le troisième volume des travaux de l’auteur sur le cinéma fantastique et de SF dans sa globalité, la suite logique des deux précédents :
« 123 ans de cinéma fantastique et de SF… » et
« 125 ans de cinéma fantastique et de SF… » (voir ci-dessous à la fin).
Avec ce troisième volume, ce sont plus de 2000 pages (sur la base du format 5x8 pouces de ce livre) de textes qu’Alain Pelosato a rédigés pour mieux connaître le cinéma fantastique et de SF. Ce troisième volume peut, bien sûr, être lu sans avoir lu les deux tomes précédents. Il regroupe 266 pages de chroniques de films, de filmographies et deux dossiers sur la relation de deux écrivains avec le cinéma : Stephen King et Graham Masterton.
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