– La particularité des Oni réside dans le fait qu’ils se battent avec leur sang. Mais c’est loin d’être le plus effrayant chez eux !

Adepte de la baston, le lycéen Shiki ne s’attendait tout de même pas à ce qu’un inconnu essaie de le tuer. Après une intervention « expéditive » de son père adoptif Shiki a droit à quelques explications :
1 : les Onis, les démons du folklore japonais, existent bel et bien
2 : certains ont engendré une descendance avec des humains
3 : Shiki a en lui du sang des Onis
4 : les descendants des Onis sont traqués l’Agence Momotarô
5 : le père adoptif de Shiki, un ancien Momotarô, a décidé de l’épargner et de l’élever comme son fils
6 : les Momotarô ont retrouvé leurs traces.
Tout est clair ? Euh... Shiki n’est peut-être pas doué pour la réflexion, mais il comprend qu’il est en danger. Hum, comment faire pour rester en vie ? Peut-être écouter les conseils de son paternel ? Aïe, Shiki n’est vraiment pas doué pour cela.

Ce manga shônen fait largement appel à l’imaginaire japonais. Il repose essentiellement sur le conte de Momotarô : le garçon né d’une pêche et dont la force colossale lui permit de vaincre les Onis.
Le pouvoir de Shiki et des autres Onis réside dans leur sang qui peut se matérialiser en arme. Il s’agit d’un thème « classique ». Dans bien des mangas des héros combattent avec des armes sortant de leurs corps. Dans d’autres, des personnages se métamorphosent en armes. C’est le cas entre autres dans « Soul Eater » où de plus le personnage de Crona peut transformer en arme chaque goutte de son sang.

Bref, le changement dans la continuité.

Damien Dhondt

Scénario & Dessin : Yura Urushibara _ Tôgen Anki tome 1 : La légende du sang maudit _ Traduction : Aline Kukor, Conception graphique : Joachim Roussel, Adaptation graphique : Eric Montésinos _ Edition Kana, Collection Seinen _ février 2022 _ Inédit, poche, sens de lecture japonais, 192 pages noir & blanc _ 6,85 euros