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  Sommaire - Films -  S - Z -  Venom let there be Carnage (Id.)
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"Venom let there be Carnage (Id.)" de Andy Serkis

 

Réal. : Andy Serkis
Scénario : Kelly Marcel, sur une histoire de Kelly Marcel & Tom Hardy, d’après les personnages créés par Todd McFarlane & David Michelinie
Avec : Tom Hardy, Woody Harrelson, Michelle Wiliams, Noamie Harris
Distribué par Sony Pictures Entertainment France
97 mn - Sortie le 20 Octobre 2021 - Note : 2/10

« Venom », premier du nom, est loin d’être inoubliable. Certes, Tom Hardy a de la présence, mais cette histoire de face cachée de Peter Parker - puisque Eddie Brock (Hardy) est également journaliste et se fait également contaminer lui donnant via son côté Jekyll & Hyde un statut de super héros plus violent et noir que les autres – n’a rien d’extraordinaire et son traitement encore moins, les effets spéciaux actuels donnant vie aux délires imaginés dans le comics de référence. Mais le succès a été au rendez-vous et Hardy de pousser à remettre le couvert, en imaginant en partie l’histoire et en le produisant. Résultat des courses, une séquelle pire que le précédent volet, mais petit résumé pour raconter un epu plus qu’une ligne sur ce film…
Alors qu’Eddie Brock a de plus en plus de mal à vivre en cohabitation avec son hôte venu d’ailleurs, Venom, le psychopathe Cletus Kasady parvient à s’évader, accepte également une cohabitation avec un autre parasite venu d’ailleurs pire que Venom, Carnage, et cherche à tout prix à rejoindre sa fiancée, emprisonnée dans un hôpital psychiatrique, Frances. Eddie et Venom étant séparés, Carnage va mettre la ville à feu et à sang avant de procéder au mariage de Cletus et Frances dans une église qui sera le théâtre d’un ultime affrontement avec Venom, qui a réussi à revenir dans Eddie.
OK résumé un peu portnawak mais c’est à l’image de ce film, gros bazar foutraque qui ne se repose que sur les effets spéciaux au final laids et lassants, au détriment d’une histoire qui tient sur la tranche d’une feuille de papier cigarette. Pour être franc, ce qui pousse à aller voir « Venom Let There Be Carnage », c’est de savoir qu’Andy Serkis est derrière la caméra. L’inoubliable interprète roi du performance capture qui donna vie à Golum & King-Kong et Cesar dans « La Planète des Singes », n’en est pas à sa première réalisation, et auparavant, il signa l’intéressant « Breathe » (mélo britannique sur l’inventeur des lits orthopédiques) et le pas mal « Mowgli ». Ici, il ne faut rien chercher de personnel, c’est un contrat rempli et comme tout le reste, c’est à l’avenant d’une histoire au service d’effets spéciaux qu’adoreront les plus jeunes – oui, oui, même si c’est Venom, c’est vraiment destiné à un public trèèèès jeune, y’a qu’à voir l’humour !... -, c’est-à-dire sans saveur, sans personnalité, sans identité. Tom Hardy s’en sort bien, Harrelson cabotine comme il sait si souvent bien le faire – et le gars est pourtant très doué, voir « 3 Billboards » où il méritait autant l’Oscar que Sam Rockwell -, Naomie Harris change sa tenue de Moneypenny pour celle d’une mutante dingue amoureuse, et puis le reste n’a pas d’importance. On l’aura compris, c’est plus un désastre qu’un carnage, au point qu’il est même difficile de trouver quoi en dire. En tout cas, on n’est pas pressé pour un « Venom 3 » qui arrivera bien un jour vu le succès de celui-ci…

Stéphane THIELLEMENT

Interviews du réalisateur Andy Serkis et de l’acteur Tom Hardy dans sfmag No 113 en kiosques du 25 octobre 2021 au 25 janvier 2022.

Lire 2800 chroniques de films dans le livre d’Alain Pelosato, grand format 15x23, 700 pages) : 123 ans de cinéma fantastique et de SF - essais et données pour une histoire du cinéma fantastique - 1895-2019


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