– Notre ennemi est Adonis, le disciple d’une sorcière.
Les sorcières ont longtemps guidé les humains avec amour et dévotion. Puis est survenue la révolution industrielle et mécanique. Les sorcières devenaient moins utiles. C’est alors que l’empereur Goethe, dirigeant l’empire de Rydia, a décidé l’extermination des sorcières.
On remarquera un objet singulier dans un contexte de fantaisy. Il s’agit d’un smartphone. Adonis, le disciple de la sorcière de glace Chloé Morgane, en a fabriqué un (les données de transmission sont remplacées par des photons interdimensionnels grâce à un système qui utilise des sorts d’invocation). Plus classique, les smartphones possédés par les humains permettent de saisir l’image d’une sorcière humiliée, puis sa mise à mort (à la grande satisfaction des possesseurs de smartphone).
Le progrès scientifique correspond à un niveau légèrement supérieur à notre époque. Ainsi, la téléportation est possible. Cependant, les institutions (un empire) se révèlent anachroniques.
Le contexte de dark fantaisy est bien présent. Les sortilèges et les armes de haute technologie se combattent. Cela entraîne des destructions et des massacres, soit par vengeance, soit par sens du devoir. Les dommages collatéraux causés par les sortilèges ou un bombardement aérien se poursuivent et cela ne dérange nullement les combattants des deux camps.
Dans cet univers original, on se demande comment vont évoluer les personnages.
Damien Dhondt
Scénario & Dessin : Yoruhashi _ The Kingdoms of Ruin tome 1 _ Traduction : Rodolphe Gicquel, Conception graphique : Nicolas Cardeillac, Adaptation graphique : Eric Montésinos _ Edition Kana, collection Dark _ juin 2021 _ Inédit, poche, sens de lecture japonais, 178 p. dont 2 pages couleurs _ 7,45 euros
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