"Dahliya 1 " de Hisaya Amagishi, Megumi Sumikawa & Kei

–  Il y a beaucoup d’objets magiques qui ressemblent à l’électroménager de ma vie passée, mais pas celui-là.

Le Japon moderne a brisé la jeune femme qui se retrouva humble employée au service des réclamations. Elle a passé toute sa vie à courber la tête avant de mourir d’épuisement.
À présent elle s’est réincarnée dans le corps de la jeune Dahliya. Fille d’un artisan d’objets magiques, elle réside dans le royaume d’Ordine. Une vie sinon prospère du moins gratifiante s’annonce pour elle... Et puis soudainement tout s’écroule. Par deux fois le sort s’acharne sur elle. La jeune femme qu’elle était dans sa vie antérieure s’était effondrée passivement. Mais, … et si Dahliya relevait la tête ?
Cet « isekai » (un manga où un Japonais se retrouve dans un monde d’héroic-fantasy) présente astucieusement le monde des artisans dans un contexte de fantaisy. L’organisation implique contrats, notaires, règlements et commerce, ce qui apporte un certain réalisme à l’activité économique.
Dans le processus de création les souvenirs qu’a conservé Dahliya de sa vie antérieure peuvent lui être utile. Par exemple pourquoi ne pas élaborer un objet magique ayant la même fonction qu’un sèche-cheveux ? Cependant, on peut se demander si les autres habitants de cet univers possèdent également des souvenirs de leur précédente incarnation.
Par la suite l’existence de Dahliya se complexifie. La rencontre avec un guerrier blessé par un monstre rappelle le danger inhérent à ce type d’univers. De plus, cela peut déboucher sur une perspective romantique.

Damien Dhondt

Auteurs : Hisaya Amagishi, Megumi Sumikawa & Kei _ Dahliya tome 1 _ Madougushi Dahlia wa Utsumukanai - Dahliya Wilts No More _ Traduction : Melody Pages, Adaptation graphique : Studio Charon _ Éditions Komikku _ septembre 2020 _ Inédit, poche, sens de lecture japonais, 192 pages _ 7,99 euros