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  Sommaire - Films -  M - R -  Mortelle St-Valentin
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"Mortelle St-Valentin" de Jamie Blanks

Avec Denise Richards, David Boreanaz, Marley Shelton 95 mn Sortie le 27 juin 2001

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On ne le dira jamais assez, mais depuis Scream, le Slasher (film d’horreur avec tueur psychopathe trucidant en priorité des adolescents ou de très jeunes adultes ne pensant qu’à forniquer : il serait heureux dans un certain “loft”...) s’est refait une santé. Bien entendu, les réussites sont rares, les navets sont légion, mais on en distingue tout de même quelques-uns pour sortir du lot. Comme Urban Legends, qui constitue un bon exemple de ce qu’on peut faire avec deux idées et un certain talent. Jamie Blanks, son réalisateur, remet le couvert avec Mortelle St-Valentin. Le résultat est inférieur à son premier film, mais l’ensemble demeure assez satisfaisant...
Un soir de bal de promotion, 4 petites pestes éconduisent un garçon qui ne voulait que danser avec l’une d’elles. La soirée se termine en cauchemar pour lui, puisqu’il est aspergé de sang. 15 ans plus tard, le quatuor est en phase terminale d’études, et recherche toujours le mâle dans toute sa splendeur. À l’aube de la St Valentin, un assassin portant un masque de chérubin décide de les occire une par une de manière la plus cruelle possible.

Un canevas archi classique qui aurait pu n’être qu’un très mauvais Slasher de plus. Mais Jamie Blanks les connaît tous, et arrive, par quelques petits détails, quelques idées et une réalisation de très bonne tenue (le premier meurtre est un modèle de suspense), à faire apprécier son second film. Les personnages sont réellement bêtes, et sont impitoyablement et fatalement éliminés, comme s’il ne pouvait en être autrement. En fait, victimes et bourreau sont aussi cruels les uns que les autres. La St Valentin n’a plus le même goût qu’avant, et permet, par cet aspect, au film de se démarquer. Certes, c’est peu (enfin, il y a aussi Denise Richards, vraiment belle, si, si !) mais comme le Slasher est un genre plutôt limité, celui-ci fera plus que satisfaire les amateurs.

Stéphane Thiellement



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