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  Sommaire - Sciences -  Un navire téléopéré

Article pr c dent :
Un navire tout électrique pour l’Arctique

Un navire téléopéré

Article suivant :
Un navire propulsé par de l’ammoniaque.


La compagnie française SeaOwl a entrepris de développer un bateau sans équipage pouvant être piloté depuis un centre de contrôle en France.

L’objectif consiste à se dispenser du coût d’affrètement des gros navires de services offshore et de leurs équipages pour les opérations « subsea » sur les champs d’Afrique de l’ouest.

Le navire qui pourra déployer sur demande un robot téléopéré (ROV) chargé des missions d’inspection, de réparation et de maintenance (IMR) des installations sous-marines pétrolières et gazières.

Ce navire ne sera pas un drone, en cela qu’il ne sera pas équipé d’un système pointu d’intelligence embarquée lui permettant de conduire seul une mission préprogrammée et de réagir selon les situations opérationnelles. Ni même un engin autonome comme on en trouve déjà en Europe du nord et depuis peu en Asie, si ce n’est pour certaines séquences particulières, notamment une mise en sécurité automatique en cas de problème.

L’idée, consiste à valider techniquement et règlementairement la possibilité de téléopérer un navire à très grande distance, d’une région du monde à une autre, par un officier de marine marchande.

Le navire téléopéré sera équipé d’une veille visuelle et auditive grâce à différents capteurs, qui offriront à l’officier en charge du pilotage un champ visuel et un environnement sonore analogues à ce qu’il aurait s’il se trouvait à bord. Il aura tous les équipements d’une vraie passerelle.

Il s’agira d’un navire de 20 à 25 mètres en acier qui sera notamment capable, en cas de coupure du faisceau satellite, de se mettre en sécurité en adoptant grâce à son système de positionnement dynamique de se mettre en stationnaire en attendant sa récupération. En fonction de la situation météo, il utilisera sans intervention extérieure son DP face aux éléments.

Il s’agit d’une nouvelle approche commerciale : « il ne s’agira plus d’affréter des navires mais, pour les opérateurs, de recourir à un système d’abonnement à des services, comme on le fait avec les télécoms ».

Le futur centre de contrôle, que SeaOwl pense installer à Brest, accueillera les officiers en charge de télécommander le navire, mais aussi avec eux des pilotes de ROV pour les phases dédiées aux interventions sous-marines.

Damien Dhondt




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