1878, Nagasaki au Japon. Miyo, une jeune fille un peu gauche vivant chez sa tante est poussée par cette dernière pour être employée comme vendeuse dans une boutique spécialisée dans l’import de produits occidentaux. Elle y parvient grace à son don de medium hérité de sa grand mère. Débute alors une folle aventure aux cotés du propriétaire Momotoshi, un peu loufoque.

Sous une couverture aux accents steampunk, se trouve un manga original d’aventure qui me revoie à mes lectures d’enfance. Le dessin est plutot simple et les vignettes trop grises à mon goût. On est loin des mangas actuels mais cela donne un petit côté vintage qui sied bien à l’histoire.
En attendant que celle-ci se développe, l’intéret de ce volume réside dans la découverte des objets anciens au fil des pages. Mais surtout lors des pages Cabinet of Takahama, où l’on retrouve des dessins et informations croustillantes sur ces objets occidentaux entrant au Japon à l’époque. Par exemple le chocolat, la première édition d’Alice au pays des Merveilles, la machine à coudre, le phonographe... Ce premier volume est une véritable invitation au voyage, mais vers le passé, dans le but de découvrir des bribes culturelles des Temps Modernes.
L’édition a droit à un semi-grand format avec quelques pages couleur.

Virginie Liégeon

La lanterne de Nyx tome 1 de Kan Takahama– Edition Glénat– février 2019 – 10,75 euros – 192 pages – sens de lecture japonais - 145 x 210 mm