L’appareil clandestin du PCF était aux mains d’un vieux membre du bureau politique qui avait été initié au culte de Dagon, dieu des fonds marins, par Staline en personne.
La ville de Lille vient de connaître un triple meurtre. Parallèlement un assassinat vient de se produire à Marseille. Le trépassé de Marseille porte le nom de Buisson tout comme l’une des victimes de Lille. À Marseille Marcel Buisson était un exportateur, fervent adepte du capitalisme. À Lille son frère Ferdinand Buisson était l’ancien député-maire communiste.
L’enquête de Marseille a été confié au capitaine de police Santoni qui découvre que ses investigations intéressent d’anciens cadres de la French Connection.
De son côté le commandant Chaval (d’une très ancienne famille, cf. « Germinal » d’Émile Zola pour plus de précisions) constate des liens entre le triple meurtre et d’autres exécutions et « suicides » antérieurs.
Cependant aucun des policiers n’a compris que tout a débuté il y a des millions d’années lorsque le dieu Dagon a disparu au fond de la mer Caspienne. Au cours des siècles des humains ont voué un culte au Dieu Dagon. L’un d’entre eux était un ancien séminariste du nom de Staline.
Il faut bien que quelqu’un réagisse. Ce sera l’Anonyme d’Anvers. Alchimiste âgé de plusieurs siècles il va devoir à nouveau se mêler des affaires de l’humanité. Ceci explique pourquoi des balles d’argent sont fabriquées par un armurier de la Canebière.
Après « Désoxy » ce deuxième volume de la Collection « L’Anonyme d’Anvers » nous plonge cette fois dans l’ésotérisme associé au grand banditisme.
Curieusement, l’association d’une créature mentionnée par Howard P. Lovecraft avec la French Connection fonctionne efficacement.
Damien Dhondt
Auteur : Roger Facon _ Tuer pour Dagon _ Éditions Les Presses du Midi, Collection : L’Anonyme d’Anvers _ juin 2019 _ Inédit, grand format, 200 pages _ 14 euros
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http://www.sfmag.net/spip.php?article13902