– À forcer un type à chercher à comprendre là où il n’y a rien à comprendre, je ne m’étonne pas qu’il y en ait qui disjonctent.
31 décembre 1968 : Léon Zitrone annonce le premier vol du Tupolev 144. Curieusement cet avion soviétique ressemble un peu (beaucoup) à l’avion supersonique franco-britannique Concorde.
26 décembre 2011 : le capitaine de police Anouk Furhman est abattue alors qu’elle traquait un tueur en série. Ce dernier est enlevé par les hommes qui ont grièvement blessé la policière.
Peu de temps après Léo Matis, ancien policier devenu professeur de criminologie, est agressé et constate la disparition du dossier consacré au sérial-killer.
Contacté par un procureur et un agent américain Matis apprend qu’à chaque fois des agents soviétiques (maintenant ont dit « russes ») étaient présents.
Pendant ce temps, séquestré dans un lieu inconnu, le tueur en série Boily est peu à peu conditionné. Ses tortionnaires et ravisseurs ont de grands projets pour lui.
À la fois thriller et roman d’espionnage cet ouvrage (en partie relaté par Boily) nous plonge dans les méandres de la politique internationale et des activités criminelles et ceci dans le cadre d’une traque à travers le monde.
Bénéficiant d’un héros tourmenté cette histoire se révèle riche en personnages complexes.
D’ailleurs quelques personnages et situations se retrouveront dans « Desoxy » le premier volume de la série « L’anonyme d’Anvers ».
Il faut donc en conclure que « Chrysalide ne se situe pas dans le même univers, mais dans un monde parallèle. Précisons que ce livre (publié en 2016) relate un coup d’État en Russie au cours de l’année 2012.
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Damien Dhondt
Auteur : Jean-Marc Demetz _ Chrysalide _ Éditions Abysses _ mars 2016 _ Inédit, grand format, 182 pages _ 12 euros