– Pourquoi avait-il besoin d’une pendule pour déclencher la fin du monde ?
Le jeune Mewis Barnavelt vient d’arriver à New Zebedeee, petite ville au coeur du Michigan. Le jeune orphelin va désormais vivre auprès de son oncle. Ce dernier, qui affirme être un magicien, l’accueille dans une maison pittoresque. Curieusement, Mewis y entend régulièrement le bruit d’une horloge. Il apparaît que les anciens propriétaires des lieux, Isaac et Selenna Izard, y ont dissimulé une horloge dans les murs.
Peu importe, cherchant à s’intégrer Mewis se fait un ami de son âge. Mais celui-ci ne croit pas à la magie. Cherchant à l’impressionner Mewis « lance un sort » dans le cimetière la nuit d’Halloween. Bon, les morts ne sont pas sortis de leur tombe. En y réfléchissant (après coup) Mewis en conclue que cela vaut mieux. Cependant, après cette « petite expérience », il apparaît que Selenna Izard est revenue à la vie. Pourquoi elle seulement ? Il apparaît que de son vivant Selenna était une sorcière qui avec son époux voulait provoquer la fin du monde. À cette fin, elle a dissimulé dans sa demeure une horloge dont la fonction est de déclencher l’apocalypse. Autrement dit... « oups ».
Ce roman fantastique (adapté au cinéma par Eli Roth) est visiblement destiné à un jeune public. On trouve de nombreuses notes en bas de page. Certaines expliquant les règles du base-ball peuvent être utiles. Par contre d’autres expliquant entre autres ce qu’est la Guerre de Sécession et qui est Sherlock Holmes engendrent une certaine perplexité. Quel est l’âge des lecteurs auxquels est destinée cette histoire ?
Damien Dhondt
Auteur : John Bellairs, Illustrateur : Nathan Collins _ La Prophétie de l’Horloge _ Titre original « The House with a Clock in its Walls » (1973) _ Traduit de l’anglais par Nikou Tridon _ Édition Castelmore _ septembre 2018 _ Réédition, grand format, 206 pages _ 10,90 euros