
– Le porteur de l’orage est toujours en vie.
Dans la ville, des enfants disparaissent. Ces rapts sont imputés à la « secte des Alchimistes ».
Léor lui a été élevé par son oncle Mickel. Ce dernier était médecin avant que l’administration ne lui interdise d’exercer (les médecins ont été remplacés par des prêtres).
Carmine elle était d’une famille de forain. Ses parents ont été arrêtés lors de la « moralisation artistique ». Désormais, elle s’occupe d’orphelins.
Quant à Estevan, il appartient à une famille de notable. Il découvre le laboratoire souterrain de son grand-père, un opposant politique au pouvoir de « La Flamme ».
Ces trois adolescents vont être confrontés à l’ordre religieux de « la Flamme » dont les soldats pétrifient tous leurs opposants les transformant en statues.
Dans cet univers de fantaisy urbaine, agrémenté d’une touche de steampunk, les trois rebelles aux capacités variées entament une quête pour la liberté. Leur opposition au pouvoir en place va s’accompagner de découvertes surprenantes.
Le dessin au look manga établit un contraste efficace entre normalité et créatures monstrueuses.
Damien Dhondt
Scénario, Dessin & Couleurs : Karim Friha _ La Flamme et l’Orage tome 1 : La ville pétrifiée _ Édition : Gallimard _ janvier 2015 _ Réédition, grand format, 56 pages _ 14,90 euros