Larrad, active les bio-détecteurs, tente d’identifier le voleur.
Le frère de Shrike se pencha au-dessus d’une console auxiliaire.
– Humain, corelien, annonça-t-il après un moment. Mâle. jeune. Taille, un mètre quatre-vingts. Cheveux bruns, yeux bruns, mince.

Dans les rues de Corellia se trouvait un enfant des rues vivant de mendicité et de rapines. Il se nommait Yan Solo. Son nom était la seule chose dont il avait le souvenir. De son passé, de ses parents, il ignorait tout.
Se retrouvant esclave, exploité par un pirate, il fit l’apprentissage de l’illégalité avant de s’enfuir sur la planète Ylesia où il devient contrebandier en épices pour une bande de religieux exploitant leurs adeptes par le lavage de cerveau, parmi ces esclaves... une jeune Corellienne.
Ce roman illustre la jeunesse du plus célèbre contrebandier corellien. Tout fan sérieux de la Guerre des Étoiles sait qu’il va réussir à réaliser son rêve, à savoir entrer à l’Académie Impériale. La tache d’A.C. Crispin consiste à nous révéler le passé du jeune Solo et les évènements qui ont abouti à ses compétences et au forgement de sa personnalité, en y ajoutant quelques petits clins d’oeil.
On découvre d’où vient la sympathie de Yan Solo pour les Wookies et comment il a appris leur langue, ce qui lui sera très utile par la suite. Nous avons droit à un petit passage sur Corellia et la découverte de son cousin et presque sosie Trackan (1), aux débuts dans la contrebande ("Tatooine ? Jamais entendu parler."), à un petit séjour sur Alderaan, aux problèmes avec l’officier de la sécurité corellienne Hal Horn (2) jusqu’à l’examen de passage à l’Académie Impériale ("Candidat cadet Solo, voici différents types d’armure. Lequel était utilisé par les armées mandaloriennes du siècle dernier ?").

(1) que nous retrouverons dans "La trilogie corellienne" de Roger Macbride Allen
(2) le père de Corran Horn, héros de l’Escadron Rogue

Damien Dhondt

Auteur : Ann C. Crispin _ Le Coup du paradis (La Trilogie Yan Solo tome 1) _ Titre original : "Star Wars - The Paradise Snare" (1997), Traduction : Grégoire Dannereau _ Édition Fleuve Noir _ août 2005 _ Réédition, poche, 315 pages _ 19,97 euros