"Druuna 1 " de Serpieri

– Tu m’expliqueras plus tard ton allergie aux vêtements.

Elle a pour nom Druuna. Parcourant les ruines de la cité elle se rend à la distribution de sérum. Il s’agit du seul moyen de combattre la maladie qui transforme les humains en monstres, aussitôt abattus dès qu’ils sont détectés. Le corps de Druuna n’est pas affecté. Il est même parfait. Elle s’en sert pour obtenir du docteur et des gardes leur "coopération". Seuls les énigmatiques prêtres échappent à son pouvoir.
Mais les doses de sérum sont pour son compagnon Schastar, dangereux depuis sa transformation. Ce qui n’empêche pas Druuna d’agir avec dévouement.
Or des mutants vivant dans les profondeurs de la cité cherchent à contacter Schastar. De plus alors que les monstres prolifèrent l’aspect de la cité se modifie. Des murs apparaissent et de nouvelles rues se matérialisent.
Dans un contexte en apparence postapocalyptique la saga de Druuna allie l’érotisme avec la science-fiction, sans oublier une forte dose de mystère.
La beauté de l’héroïne (très souvent mise en évidence) permet d’établir le contraste avec les monstruosités physiques ou morales.
Cet album reprenant les deux premiers épisodes de la saga (1986 & 1987) permet de retrouver le splendide talent graphique de Serpieri.

Damien Dhondt

Scénario, Dessin & Couleurs : Paolo Eleuteri Serpieri _ Druuna tome 1 : Morbus Gravis - Delta
_ Édition Glénat / Lo Scarabeo _ janvier 2016 _ Réédition, grand format, 160 pages couleurs _ 19,50 euros