– Je vais tuer Skywalker, car telle est ma destinée, et aussi parce que je ne pourrais régner sur cette galaxie tant qu’il sera en vie. C’est la vraie leçon de l’Histoire. C’est à moi d’être la puissance dans la Force. L’unique roi. Et pour ça, je dois vaincre le Jedi. Je dois tuer Skywalker.
An 17 de la Guerre des étoiles, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, excepté la présence de quelques ex-impériaux au Sénat. C’est à ce moment qu’un attentat décime les rangs du Sénat de la Nouvelle République. Le coupable tout désigné ? Un célèbre contrebandier corellien ! Pendant ce temps Luke disparaît alors qu’il était parti enquêter sur une perturbation dans la Force résultant de l’agonie d’une planète. Au fait, il va falloir remplacer les postes vacants au Sénat. Vous vous rappelez des anciens Impériaux ?
D’un autre côté nous avons du classique : nouvelle menace, neutralisation de Skywalker (isolé et grièvement blessé), nouveau héros (le mécanicien Cole Fardreamer). D’un autre côté on trouve une certaine originalité avec les motivations du comploteur : son peuple ayant été exterminé alors que la Nouvelle République, au nom du noble principe de la non-intervention, se refusait à intervenir.
Cette conséquence de l’idéal de la Nouvelle République est à rapprocher de la montée en puissance des anciens Impériaux, élus le plus démocratiquement du monde.
Il s’agit d’un plus pour K.K. Rush, malheureusement contrebalancé par sa méconnaissance de l’univers de Star Wars. Ainsi, on ne fait pas plus petit comme destroyer impérial que ceux de la classe Victory et ils ne méritent en aucun cas le nom de Super-destroyers). De plus visiblement, l’auteur n’a pas lu la trilogie de Timothy Zahn sinon elle aurait su que (contrairement à ce qu’elle affirme) on a déjà vu des Jawas hors de Tatooine ( à Coruscant plus précisément).
Damien Dhondt
Auteur : Kristine Kathryn Rush _ La Nouvelle rebellion _ Titre original : "The New rebellion", 1996 _ Traduction : Michel Demuth _ Edition Fleuve Noir _ mars 2004 _ Réédition, poche, 455 pages _ 6,59 euros