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Sommaire - Interviews -  Jean-Yves Ferri & Didier Conrad les auteurs du Papyrus de César


"Jean-Yves Ferri & Didier Conrad les auteurs du Papyrus de César" de Damien Dhondt


Après "Astérix chez les Pictes", comment s’est déroulée la réalisation de ce nouvel album ?

Jean-Yves Ferri (scénariste) : On est sur un thème de société. L’idée, c’était d’être plus libre, un peu moins scolaire. Le précédent était une reprise, il fallait coller à l’univers. Ici on est un peu plus libre
On évoque la jeunesse de Panoramix. On parle du maître qui l’a formé, mais aussi d’Assurancetourix qui a un rôle dans le village. On évite la parodie.

Comment se passent les relations avec Uderzo et l’éditeur ?

Didier Conrad (dessinateur) : On n’est pas sous la coupe. C’est artisanal. On travaille tous les deux en liaison. On s’envoie les storyboards, le découpage, les esquisses. On discute tout le temps. Il n’y a pratiquement pas d’intervention d’Uderzo. Il aurait aimé traiter du thème des médias à l’époque. On a droit à quelques commentaires de l’éditeur. Mais ce ne sont que des suggestions.

Jean-Yves Ferri : On discute du synopsis. Éventuellement cela passe à l’éditeur et à Uderzo. À partir du moment où s’est approuvé de leur côté, on commence à faire du découpage, du schéma, ce qui permet d’avoir une base et éventuellement de corriger.

Didier Conrad : Goscinny et Uderzo discutaient avant. Puis Uderzo se retirait dans son coin et ne voyait plus Goscinny. Nous deux on pratique la méthode traditionnelle et on reste en contact.

Ici les pirates se font discrets (avec raison) et les baffes tardent à venir.

Didier Conrad : On m’oblige à mettre des baffes. Sinon, on me met des baffes.

Jean-Yves Ferri : Il faut respecter tous les codes : les baffes, le clin d’oeil au poissonnier, les pirates. Le tout est que cela ait l’air naturel. Certains des personnages sont inspirés de personnages réels. Ce n’est pas une caricature. Il faut bien les intégrer.

Didier Conrad : Et il faudrait songer à sortir Julian Assange de cette galère.

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