Sortie DVD en France le 5 octobre 2015

Nous sommes en 2004, le monde est dans une situation postapolyptique. Il y a eu d’énormes éruptions solaires et il n’y a plus que 21 millions d’habitants sur Terre.
Et il y a des robots. Ils n’obéissent pas aux trois lois de la robotique d’Asimov, mais à deux protocoles : 1) Ne pas nuire à toute forme de vie 2) Ne pas nuire à lui-même ou à d’autres robots.
Les robots passent au « garage » comme nos voitures quand elles sont en panne. « Un vrai travail d’orfèvre, d’horloger plus exactement. » déclare une femme chargée de faire ce boulot. Ici les robots ne sont pas stylisés, ce sont de grosses mécaniques avec une intelligence artificielle. On n’est qu’en 2044… Cette femme a récupéré un robot modifié, donc le deuxième protocole a été violé !
Le personnage principal (celui qu’on voit sur l’affiche) est agent de l’assureur de la compagnie ROC qui construit ces robots. Il est las, très fatigué. « Au bout du rouleau », dit-il à son supérieur. Il y a un peu de Blade Runner dans ce film.
Quelques citations :
« Survivre ne sert à rien, C’est vivre qui importe ! »
« La vie surgit partout quand elle en a l’occasion. »
On entend même la chanson La Mer de Charles Trenet. « La mer qu’on voit danser, le long des golfes clairs, a des reflets d’argent. »
Un très beau film sur l’intelligence artificielle et l’avenir de l’humanité…
D’avoir créé ces robots, même très frustres, l’humanité épuisée n’a-t-elle pas engendré l’espèce qui lui succèdera ?

Alain Pelosato