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La musique du générique nous fait déjà sourire : elle est ironiquement dramatique.
Le démarrage du film est superbe : la pêche au gros avec une belle jeune fille comme appât au bout de l’élastique. En fait ce n’est pas de la pêche puisqu’elle fait du saut à l’élastique et se fait gober par un monstrueux “poisson” quand elle arrive au-dessus de l’eau.
C’est que des monstres sont lâchés dans la nature suite au dysfonctionnement d’un labo clandestin. Un hybride de requin et de pieuvre et un hybride de requin et de ptérodactyle. Sont forts, hein ?
Le sel des océans est fait des larmes des morts : pieuvres, requins y sévissent.
Mais le spectateur est rassuré, ce ne sont que les beaufs et les cons qui se font bouffer. Enfin pas tous.
On finit par s’ennuyer avec des scènes répétitives. Pourquoi n’ont-ils pas appelé l’armée ?
Alain Pelosato
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