Présentation de l’éditeur
Les vampires sont sortis du cercueil. Grâce à l’invention d’un sang synthétique, le Tru Blood, ils se sont libérés de la prédation clandestine. La Ligue américaine des vampires lutte dans les médias contre les stigmatisations morales et religieuses et pour la reconnaissance de leurs droits civiques. Mais derrière cette mascarade de l’intégration, ils demeurent inassimilables. La morsure du vampire et la puissance addictive de son sang érotisent les rapports sociaux avec les humains. Après ce premier coming out, une foule bigarrée d’êtres surnaturels sort peu à peu de l’ombre, métamorphes, loups-garous ou fées. Ils se mêlent à la population rurale de Bon Temps, petite ville de Louisiane qui devient soudain le théâtre d’une déconstruction généralisée des identités de genre.
Cet essai montre en quoi la série d’Alan Ball constitue une contribution originale aux études sur le genre et la sexualité. Situant les vampires queer de True Blood dans l’histoire du personnage, il analyse les rapports com-plexes entre le sang et le sexe, le pouvoir et les pratiques sexuelles de liberté. Déconstruisant la normalité conjugale et familiale, True Blood apparaît comme l’anti-Twilight par excellence.
Une étude universitaire parue aux Presses universitaires de France :
http://www.puf.com/Autres_Collections:True_Blood._Politique_de_la_diff%C3%A9rence