– Les dieux nous ont joué un sale tour. Ils ont fait de l’homme le seul animal qui sait que la mort est programmée et inéluctable.

1949 : en Inde un enfant décide de percer le secret des dieux
1956 : à Calcutta un médecin est invité à repousser les limites de la mort
1972 : à Chicago un médecin se suicide
1999 : Abel Weiss meurt dans un accident de voiture
2007 : Abel Weiss est traqué par la police, ainsi que par ceux qui l’ont ressuscité.
Dépourvu d’argent et d’amis, hanté par les visions de sa fille décédée, Abel Weiss mène son enquête sur les circonstances de sa propre mort.
Plus de six ans après la parution du premier tome les Éditions Glénat éditent simultanément les deux derniers tomes de cette trilogie. Mais si le temps a passé pour le lecteur il n’en est rien pour le héros. Nous sommes toujours en 2007.
Situé dans un contexte ambigu appartenant soit au fantastique, soit à la science-fiction cette série plonge habilement Abel Weiss dans le désarroi mais également dans le paradoxe de la vie et de la mort.
En effet comme le lui explique tranquillement un de ses ennemis :
– Regardez les choses en face ; nous vous avons rendu service ! Vous n’avez jamais été autant vivant que depuis que vous êtes revenu !

Damien Dhondt

Scénario : Xavier Dorison, Dessin & Couleurs : Marazano _ 3D et compositing J-M Pozio _ Le Syndrome d’Abel, tome 2 : Kôma _ Edition : Glénat, collection Caractère _ février 2015 _ Inédit, grand format, 64 pages couleurs _ 14,95 euros