Hiro, ça va faire 168 heures et 43 secondes que vous n’êtes pas sorti. Vous avez besoin de sortir vous exposer aux rayons du soleil et faire le plein de vitamine D.

Les étudiants et professeurs de l’institut technologique de San Fransokyo (1) ont le bonheur (ou le malheur selon certains) d’avoir parmi eux Hiro Hamada. Cet inventeur de quatorze ans maîtrise parfaitement la robotique et la nanotechnologie.
De son côté son grand frère Tadashi a élaboré « Baymax » un robot-soignant, pourvu d’un énorme cœur et d’une aptitude au combat proche de zéro.
C’est pourtant sur Baymax qu’Hiro comptera pour l’épauler. En effet Tadashi a disparu dans un vortex alors qu’un mystérieux être (homme ou machine) se trouvait à proximité.
L’enquête débute avec toute l’intelligence et l’inexpérience d’Hiro, assisté par toute la subtilité robotique de Baymax. Autrement dit...oups.
Ce manga s’inspire du film d’animation de Don Hall « Les nouveaux héros » (« Big Hero 6 »). Mais il s’agit d’une histoire alternative avec les mêmes personnages que dans le film (2)

(1) dans cette uchronie la ville de San Francisco, détruite par un séisme en 1908, a été reconstruite par des Japonais en s’inspirant des techniques japonaises pour résister aux séismes, ce qui explique son architecture mi-japonaise, mi-américaine.

(2) qui lui-même est une adaptation du comics se déroulant dans l’univers Marvel. Mais pour une question de droit des personnages du comics comme « Le Samouraï d’Argent » ont été exclus du dessin-animé comme du manga, qui se déroulent tous les deux hors de l’univers officiel de Marvel.

Damien Dhondt

Scénario : collectif Disney, Dessin : Haruki Ueno _ Baymax tome 1 _ Traduction : Xavière Daumarie, Adaptation graphique : Martin Berberian _ Edition Pika _ février 2015 _ Inédit, poche, sens de lecture japonais, 190 p dont 6 pages couleurs _ 7,20 euros