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Sommaire - Interviews -  Fabien Marlen


"Fabien Marlen " de Damien Dhondt


Qui est Fabien Marten ?

Je suis professeur d’éducation musicale en collège, auteur-compositeur, musicien et auteur du roman Énora Scott. Je puise l’inspiration dans l’art.

Qui est Énora Scott ?

Une jeune fille qui vit avec son père, dans le Londres de la fin du XIX° siècle. Le jour de ses douze ans elle découvre un mystérieux médaillon qui va l’emmener dans un univers magique et imaginaire. Je me suis basé sur les plans originaux de Londres pour la faire évoluer dans cette ville en l’an 1899.

Pourquoi le XIX° siècle londonien ?

Londres est une ville que j’adore. J’aime bien l’atmosphère qui s’y dégage. L’époque est celle des nouvelles créations, de nouvelles technologies (cela sera développé dans le 2° tome).

Qui est Fumiko ?

La nurse japonaise qui s’occupe d’Énora, puisque cette dernière a perdu sa mère. Mais au fur et à mesure des pages on va découvrir quelle est sa véritable nature.

Une Japonaise qui se déplace silencieusement... cela évoque quelque chose.

Ce n’est peut-être pas ce à quoi on pense immédiatement et je me suis inspiré de la mythologie japonaise.

Qu’est-ce que le PPDA ?

Le syndicat des « Poules Polymorphes Domestiquées et Amicales » : le plus important syndicat dans le monde magique. Je m’inspire de personnes vivantes de l’époque actuelle pour réaliser des petits clins d’oeil humoristiques. J’aime bien faire des jeux de mots, travailler sur des langages. J’espère que les gens s’y reconnaîtront. C’est l’idée de ces histoires inspirées de faits réels (surtout dans le 2° tome), mais adaptées à l’univers fantastique.

Pourquoi avez-vous écrit un roman jeunesse ?

J’ai toujours été attiré par les romans jeunesses, pour l’évasion, pour sortir un petit peu de l’univers quotidien.

Quelle est la spécificité de l’écriture pour la jeunesse ?

Il faut avoir des éléments ancrés dans le réel, pour que cela ait l’air réaliste. Je me suis donné des limites. Il faut préciser les choses qu’on peut faire ou pas dans ces mondes créés de A à Z. La magie doit être limitée pour que cela reste réaliste, même si c’est imaginaire.

Quel est le public jeune par rapport au public « standard » ?

Ce public se projette davantage dans l’imaginaire que dans le réel de tous les jours. Pour lui s’évader c’est toujours intéressant.
Ce roman peut se lire facilement à partir de dix ans. Il faut être assez concret, que les personnages soient visibles dans l’imaginaire des lecteurs, avec des descriptions assez fines : un mélange d’aventure, de création et de poésie.

Vous mentionnez le quartier de Whitechapel. Mais on n’observe pas de lien avec Jack l’Éventreur.

J’ai recréé l’atmosphère de Londres fin XIX° siècle. Mais l’histoire de l’Éventreur est tellement connue que je me voyais mal partir sur les mêmes traces. J’ai évoqué le côté Londres mystérieux avec le passage dans les docks. D’autres endroits très connus de Londres apparaîtront dans le 2° tome.

Quel est le principe de l’édition Books on Demand ?

C’est une édition qui imprime à la demande. On envoie notre roman sur internet. C’est imprimé à la demande du client ou de la librairie et cela fonctionne assez bien.

Voir la chronique du livre dans la rubrique "Livres" de ce site.

http://www.sfmag.net/article.php3?id_article=11359




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