Le Nuage Noir
Traduit de l’anglais par Jean Quéval
Un objet, sphérique. Un nuage interstellaire, bombe gazeuse à l’échelle du système solaire fonçant droit sur nous et à toute vitesse. Menaçant de sa seule présence toute vie sur terre.
Quand autour de Chris une poignée d’astronomes aussitôt réunie l’ausculte, le sonde, observe son approche, c’est pire. Le Nuage déjoue toutes les prévisions. Il est contrôlé. Vivant, peut-être ? Conscient ?
Que faire ? Et que faire contre la menace, non moins redoutable, de l’incurie politique ? Machiavélisme et culot sidérant ne seront pas de trop face aux politiciens, Premier ministre en tête... Chasser le Nuage. Stopper l’extinction de l’humanité.
Ce roman de 1957, dû à la plume alerte et visionnaire de l’astronome mondialement connu qu’était Fred Hoyle (c’est à lui qu’on doit le terme « big bang » !), nous met dans l’intimité du monde nocturne et en trépidation intellectuelle insatiable des astronomes. Et nous régale sans retenue d’un humour féroce aux dépens de nos politiciens, qui dans ces pages trouvent leur maître.
Un roman, une enquête
La science d’aujourd’hui désavouerait-elle le Nuage de Fred Hoyle ? Que sait-on des formes de vie plausibles dans l’univers ? James Lequeux, astronome émérite de l’Observatoire de Paris et lui-même spécialiste de la matière interstellaire, sonde en quelques pages les facultés d’anticipation du grand savant, qu’il a d’ailleurs connu :nous n’en voyons que m/eux comment l’imagination de l’écrivain joue de la science, et comment le savant joue de l’imaginaire.
Chronique par Alain Pelosato dans le N° 84 de sfmag.
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