Le prologue est assez terrible. Ensuite, c’est assez énigmatique, mais on va comprendre...
Un type (nommé le « monteur ») a un drôle de boulot : il monte un film à la mort de quelqu’un qui a un implant permettant de filmer chaque seconde de sa vie. Un peu tiré par les cheveux non ? Qui accepterait de se faire implanter un tel truc ? Il choisit les extraits à utiliser.
Ce « monteur » en voit donc de toutes les couleurs et pas des belles parfois. Faut être fou pour faire ce boulot. Très stressant. Ça ressemble à celui de psychiatre ou de psychanalyste...
Sa copine lui dit : « Tu es une sorte de croque-mort, ou plutôt un prêtre, un taxidermiste. Tout ça à la fois ! » Quelle philosophe cette fille !
Vous vous imaginez si on vous a mis une pouce comme ça dans le cerveau ?
En fait ce type fait le boulot que fait la vie, ou plutôt celui du biographe qui embellit la vie de ceux qui sont morts. Ou celui des historiens au service d’une idéologie comme le communisme ou la nazisme...
Le « monteur » sait beaucoup de choses, bien sûr. C’est un « mangeur de péchés »...
L’appareil de montage est surnommé « la guillotine. »
En visionnant un film pour réaliser une nécrologie, il retrouve dans le « film » quelqu’un qu’il croyait mort. Qu’il croyait avoir laissé mourir étant enfant.
En fait, le prologue n’est pas du tout le pivot du film. Décevant.
Le scénario est cafouilleux, déséquilibré.
Alain Pelosato