Après ses années de Gouverneur de Californie, voici « Schwarzy » de retour en « solo » sur le grand écran en qualité de vedette. Après « Expendables 2 » où il partageait l’affiche avec Stallone, Van Damme et bien d’autres, voici donc « son » grand retour. Que faut-il en penser ? Et surtout ce film est-il à la hauteur de celui qui fut « Conan » et le « Terminator » ? Mais n’aurions-nous pas oublié sa phrase fétiche, sa phrase « phare » : « I’ll be back ! » ?
HISTOIRE : Après une opération ratée qui l’a laissé rongé par les remords et les regrets, Ray Owens (Arnold Schwarzenegger) a quitté son poste à la brigade des stupéfiants de Los Angeles. Il est désormais shérif de la paisible petite ville de Sommerton Junction, près de la frontière mexicaine. Lorsque Gabriel Cortez, le baron de la drogue le plus recherché du monde, réussit une évasion spectaculaire d’un convoi du FBI en semant les cadavres derrière lui et se dirige à 400 km/h dans une corvette ZR1 spéciale vers sa petite ville, sa tranquillité vole en éclats
Bien décidé à protéger sa ville et à stopper la fuite du criminel Il finira par rallier toute une équipe et par prendre l’affaire en main. Tout est prêt pour la confrontation...
Schwarzy reprend donc du service après avoir passé sept ans comme Gouverneur de la Californie. On verra immédiatement que Conan et le T800 ont tout de même pris quelques rides mais c’est avec un plaisir presque de « gosses » que l’on assiste à ses nouvelles péripéties. Dès qu’il y a de l’action, -quoi que quelque peu empâté-, à 65 ans Arnold assure faisant lui-même son autodérision et n’hésitant pas à se moquer de lui-même.
Un planning assuré, une histoire sympathique, beaucoup d’action, de très bons seconds personnages et un réalisateur sud Coréen qui, de toute évidence, s’amuse comme un fou avec toute l’artillerie mise à sa disposition : Le Terminator, Johnny Knoxville (de la très célèbre série US « Jackass »), Luis Guzman, son nom ne vous dit sans doute rien mais vous l’avez vu des centaines de fois, sans oublier Forest Whitaker qui, comme à son habitude, est toujours parfait.
Ce qui ressort de ce retour d’Arnold est que le film est calibré pour ses fans et pour le public. C’est d’ailleurs avec une énorme surprise générale que ce film fit, tout récemment, un flop retentissant aux USA : espérons donc que ce « Dernier Rempart » connaîtra donc de meilleurs résultats dans le monde, car il mixe habilement action, humour, courses poursuites, avec à son bord un réalisateur virtuose, et c’est tout simplement le retour à un cinéma de pur divertissement auquel nous sommes conviés ici.

Marc Sessego / Andrée Cormier