– Puisqu’on vous dit que c’est pas nous !
– C’est ça ! Comme si quelqu’un d’autre pouvait faucher les cadavres !
Lorsque le transport de cadavres se raréfie il faut trouver un job d’appoint, par exemple assurer la mise en place des pierres tombales. Durant ce travail assez physique les hommes de l’équipe Kurosagi peinent. Quant aux filles elles travaillent dur ( elles réfléchissent en permanence).
Cependant cette activité physique se révèle à la longue épuisante. Heureusement des scientifiques (1) proposent un exosquelette expérimental. Il faut juste un cobaye... Accessoirement il va falloir enquêter enquêter sur la disparition du cadavre d’un otaku fan de jeu vidéo.
Le côté loufoque disparaît dans le second volet qui se révèle plus morbide. L’enquête implique en effet un parasite, de la chirurgie esthétique et des cellules touches
Plus pittoresque l’enquête suivante se déroule sur les lieux du tournage du film Kindaichi. La réalisation d’un polar implique la présence de cadavres. Cependant le fait qu’ils soient authentiques surprend quelque peu.
On remarquera que l’humour noir alterne régulièrement avec la terreur issue du fantastique.
(1) qui portent les noms de famille des mangakas créateur des robots Gundam, Astroboy et Goldorak
Damien Dhondt
Scénario : Eiji Otsuka, Dessin : Hosui Yamazaki _ KUROSAGI livraison de cadavres, tome 7 _ Traduction : Vincent Zouzoulkovsky _ Pika, collection Senpai ( octobre 2008) _ Inédit, poche, noir & blanc, sens de lecture japonais, 224 pages noir & blanc _ 7,90 euros
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