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(2011)
Avec Nicolas Cage et Ron Perlman.
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Un templier et son écuyer écœurés par les tueries des croisades faites au nom de Dieu désertent, se font arrêter et regagnent la liberté en acceptant une mission d’un évêque : emmener une sorcière dans un abbaye perdue pour y être jugée. Elle est soupçonnée d’avoir amené la peste qui décime le pays.
Le chemin va être difficile et peu survivront à l’arrivée.
Une petite histoire toute simple de démon et de sorcellerie.
Nicolas Cage est bien trop grassouillet pour être vraisemblable en croisé affamé et Ron Perlman cabotine toujours.
On aurait pu faire un très beau film avec cette histoire somme toute convenue mais exploitable.
Las ! Ce n’est pas le cas ici.
On peut toujours se référer à un chef-d’œuvre qui raconte un peu la même histoire : Le 7e sceau (1956) de Bergman, dont la scène du dialogue avec la sorcière enfermée dans la même cage que dans ce film m’a toujours fascinée et reste gravée dans ma mémoire. L’actrice (pourtant dans un second rôle) a su montrer ce qu’était la peur. Et le cinéaste y est bien sûr pour beaucoup.
Mais ici, ce n’est pas Bergman mais Sena, et on a beau essayer, on ne retrouve pas l’ambiance du jeu d’échec avec la Mort.
Dommage, car on a vu aussi récemment un joli petit film avec un thème cousin : Black Death (2009) de Christopher Smith.
Alain Pelosato
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