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  Sommaire - Livres -  M - R -  Bitterwood 1 : L’âge des dragons
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"Bitterwood 1 : L’âge des dragons "
James Maxey

Editeur :
Le Pré au clerc
 

"Bitterwood 1 : L’âge des dragons "
James Maxey



 Le tueur a semé des pièges sur sa route. Pour un humain, c’est plutôt astucieux.
 C’est de Bitterwood, le prédateur qu’il s’agit. Je te l’ai déjà dit, ce n’est pas un humain ordinaire.

Le roi Albekian vient de perdre son fils, victime d’un humain. Certes le coupable est une légende : un tueur de dragons. Mais devant l’échec de la poursuite le roi des dragons décide du génocide de toute la population humaine. Dès lors bien des protagonistes humains ou dragons vont s’efforcer de mener leurs propres objectifs.
Nous suivons les histoires parallèles des dragons : Shandrazel le prince en exil, Zanzeroth le vieux traqueur cherchant sa proie, Vendevorex le sorcier du roi en quête de rédemption et Androkom le biologiste ayant soif de connaissances. N’oublions pas Blasphet, connu sous le nom de dieu sanguinaire et considérant la mise à mort individuelle ou collective comme une oeuvre d’art. Il vient d’être sorti de sa cellule afin de mettre ses talents au grand projet du roi d’anéantissement de la race humaine.
D’autre part Bitterwood poursuit sa lutte contre les dragons tandis que Jandra la jeune humaine disciple de Vendevorex s’interroge sur sa fidélité à son maître dragon.
L’innovation de James Maxey consiste à présenter un monde dirigé par les dragons où les humains possèdent le statut d’esclaves.
On remarquera que la psyché des dragons rappelle celle de l’humanité. Mais l’explication sera fournit en temps utile.
L’univers semble appartenir au domaine de l’héroïc-fantasy, mais certains indices comme des épées en acier inoxydable laissent planer un doute. Puis lorsque Venderovex utilise une illusion le mot "hologramme" est utilisé par l’auteur. De plus le discours de la religion monothéiste rappelle quelque chose.
Les pièces du puzzle sont fournies en même temps que de nombreuses révélations sur les personnages. La découverte progressive du contexte de cet univers présente un intérêt non négligeable. Les péripéties se compliquent du fait de nombreux facteurs, car il n’existe pas deux camps, mais de nombreuses factions ou intérêts individuels qui s’opposent.
Le manichéisme disparaît bien vite au profit de quêtes divergentes enrichissant ainsi la trame scénaristique.

Damien Dhondt

James Maxey _ Bitterwood, tome 1 : L’âge des dragons _ Traduction : Clémentine Curie _ Edition Le Pré au clerc _ avril 2010 _ Inédit, grand format, 402 pages _ 21,50 euros





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